En application de l’arrêté primatoral n°009159 du 26 mars 2013 portant prise en compte du genre dans l’action gouvernementale, les départements ministériels ont traduit en actes concrets la volonté affichée du gouvernement. Ainsi, à travers les disparités de genre décelées dans la liste d’actions et d’activités de leurs programmes budgétaires, les ministères sont parvenus à proposer des activités correctrices allant dans le sens d’une discrimination positive à l’égard des couches les plus vulnérables de notre société, en l’occurrence les femmes, les enfants et les personnes à besoins spécifiques. Le document est mis à profit pour présenter, pour chaque ministère, le bilan de réalisations 2020 et à mi-parcours 2021, les contraintes et perspectives ainsi que la maquette de budgétisation sensible au genre.

Rédigé par leral.net le Lundi 27 Décembre 2021 à 05:17 | | 0 commentaire(s)|

Ministère des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement (MITTD)
Bilan des réalisations

Avec les mesures sanitaires imposées par le contexte de la crise, beaucoup d’activités prévues en 2020, n’ont pas été réalisées. Toutefois, dans le cadre de la riposte, un PTA budgétisé a été élaboré à l’issue de deux (2) réunions tenues avec les différents points focaux.
Contraintes et perspectives
Les contraintes notées, sont entre autres :
– la difficulté à collecter l’information liée au genre au niveau des structures autonomes rattachées au département ;
– l’absence d’un audit pour faire l’état des lieux sur le niveau d’intégration du genre dans les politiques du département ;
– le manque de formation des acteurs sur la budgétisation et le suivi-évaluation sensibles au genre.
Pour réussir cette politique d’intégration du genre dans les activités du département, une attention particulière devra être accordée aux défis ci-après : (i) l’appropriation
parfaite de la dimension genre par le top management du ministère ; (ii) la promotion des femmes au niveau des postes de responsabilités et (iii) l’implication et la participation de la cellule genre dans les travaux de conception des projets et programmes du ministère.
En perspectives, la stratégie déclinée sera mise en œuvre à travers les activités suivantes :
– entamer le processus de l’audit genre pour la mise à disposition d’un Plan
d’Institutionnalisation Genre (PIG) ;
– établir une situation de référence du secteur ;
– stabiliser les indicateurs à suivre dans un cadre de mesure des résultats ;
– faire un plaidoyer pour la mobilisation des ressources ;
– organiser une rencontre sur la validation du rapport budgétaire genre du
ministère en amont des conférences budgétaires en vue de convaincre la tutelle sur la nécessité de prendre en compte la dimension genre dans les activités des projets et programmes du ministère.

Maquette de budgétisation sensible au genre
(Voir Tableau)
Ministère des Finances et du Budget (MFB)
Bilan des réalisations

A travers l’élaboration du Document budgétaire Genre (DBG), l’objectif visé par le MFB, est d’intégrer le genre dans la chaine Programmation-Programmation-Budgétisation Suivi-évaluation (PPBS).
A cet effet le processus entamé depuis 2016, a permis de consolider les acquis portant
essentiellement sur les aspects suivants :
– la prise en compte systématique du genre dans le processus budgétaire, avec le DBG qui accompagne le Projet de Loi de Finances ;
– la prise en compte du document budgétaire genre dans les conditionnalités de l’appui budgétaire par les PTF ;
– la mise en place d’une task force composée des cellules genre des ministères, de la Direction de l’Equité, de l’Egalité de genre (DEEC) et de la Direction de la
Programmation budgétaire (DPB) ;
– l’enrôlement effectif, en 2020, de tous les départements ministériels dans le processus de budgétisation sensible au genre ;
– la création de « chapitres genre » pour tous les ministères ;
– l’ouverture de chapitres budgétaires dédiés aux cellules genre de tous les départements ministériels avec une dotation d’au moins dix (10) millions FCFA chacune.
Contraintes et perspectives

En dehors des efforts réalisés, la principale contrainte notée en ce qui concerne la prise en compte de l’aspect genre dans les interventions du département reste la nomination non encore effective d’un coordonnateur pour le déroulement effectif des missions assignées.
Ainsi, en perspectives, la stratégie à court et moyen termes sera centrée d’abord sur les prérequis relatifs à la fonctionnalité de la cellule genre, ensuite, suivront les activités phares notamment la nomination des points focaux dans chaque direction générale et dans les autres structures et enfin le renforcement des capacités des acteurs précités.
Maquette de budgétisation sensible au genre
(Voir Tableau)
Ministère du Pétrole et des Energies (MPE)
Bilan des réalisations

Conscient des enjeux liés à la prise en compte de la dimension genre dans sa politique énergétique, le MPE a entamé, en 2020, son processus d’institutionnalisation du genre avec la création, par arrêté n°10276 du 04 juin 2020, de sa Cellule en charge du Genre et de l’Equité. Il faut noter aussi que le Plan d’action national Genre-Energie a été validé et va bénéficier d’un financement du MCA, à hauteur de cent mille (100 000) Dollars US.
Concernant le sous-secteur de l’électricité, deux (02) projets à haut impact genre sont en cours d’exécution ; il s’agit du Projet d’Appui au Secteur de l’Electricité (PASE) et du Programme « Second compact Millenium Challenge Sénégal (MCA SN 2) ».
S’agissant du sous-secteur des combustibles domestiques, le Programme « Energie durable » a développé des projets à usages productifs avec la mise en œuvre de 59 projets à usage productif de l’énergie solaire qui ont impacté directement 1 857 personnes dont 1 027 femmes.
Concernant le Programme national biogaz (PNB-SN), le nombre de ménages ayant accès aux bio digesteurs s’élève, en 2020, à 89 dont 9 femmes. Le constat est que les bio digesteurs appartiennent aux femmes mais pour des considérations socioculturelles, ces dernières choisissent de mettre le nom de leurs maris dans le contrat de construction.

Également, dans le cadre des activités de résilience contre la pandémie à Covid-19, les groupements des femmes et des jeunes de la banlieue ont bénéficié d’un appui en nature composé de machines de Transformation de céréales et légumes et de matériels informatiques et d’aviculture d’un montant de cent quatre-vingt-six mille (186 000) euros.
Contraintes et perspectives

Les principales contraintes du secteur ont trait à :
– la difficulté d’avoir des données désagrégées au niveau des structures ;
– l’insuffisance d’expertise dans le domaine de genre et énergie ;
– le manque de financement des activités du plan d’action national genre énergie. En perspectives, les efforts seront concentrés sur l’opérationnalisation du Plan d’Action national Genre-Energie (PANGE 2021-2024) qui constitue le cadre référentiel de la politique genre du secteur de l’énergie.
Maquette de budgétisation sensible au genre
(Voir Tableau)

Ministère du Commerce et des Petites et moyennes entreprises
(MCPME)
Bilan des réalisation
s

Les femmes qui s’activent dans le petit commerce formel et informel, ont été identifiées comme étant des moteurs incontournables dans l’action d’intégration du fait de leur présence le long de nos frontières.
A titre illustratif, le petit commerce intra-régional des produits agricoles, halieutiques, forestiers et marchandises diverses, a constitué l’essentiel du marché sous régional de Diaobé, qui attire les commerçants de la sous-région de l’Afrique de l’Ouest Méridionale notamment la Gambie, la Guinée Bissau, la Guinée Conakry, et le Mali.
Ainsi, il ressort des observations que les commerçants transfrontaliers sont pour la majorité des femmes qui, sous la contrainte de la crise économique, sont obligées de travailler durement pour prendre en charge leurs familles.
C’est ainsi qu’est né le projet d’aménagement du marché sous régional de Diaobé qui comprend trois (03) composantes, à savoir :
– la construction d’un Complexe Commercial sous régional à Diaobé (CCSD), la construction de magasins de stockage et de bâtiments à usage administratif, commercial et d’hébergement ou d’accueil constitue le projet phare de ce programme d’investissement ;
– la vulgarisation du protocole de la CEDEAO et promotion du commerce sous régional ;
– les travaux d’aménagements des voies d’accès au marché de Diaobé sur la RN6.

Prévus sur une durée de trente-six (36) mois, les travaux du complexe ont déjà démarré depuis plus de trois (03) ans et se poursuivent toujours. La mise en œuvre de la phase 2 dudit projet est prévue à partir de 2022.
Le Sénégal s’est doté d’une stratégie nationale pour exploiter les opportunités offertes par la Zone de Libre-Echanges Continentale Africaine (ZLECAF) : un marché continental qui va passer de 1,2 à 2,5 milliards d’habitants en 2050 avec un PIB de 2 500 milliards de dollar américain selon les estimations de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique.
Dans ce document, le Sénégal a réservé une place de premier choix à la question genre pour permettre aux femmes de saisir les nombreuses opportunités offertes par la ZLECAF. En effet, l’axe 3 de la SN- ZLECAF est dédié à la promotion de la participation des femmes et des jeunes dans le commerce intra africain et la protection de l’environnement.
Cet axe pour lequel il est prévu un budget de plus de 2 milliards FCFA sur la période 2020-2024, sera réalisé à travers les activités suivantes : (i) renforcer les capacités entrepreneuriales des femmes et des jeunes, (ii) accompagner les femmes à développer des entreprises exportatrices de biens et services sur le marché africain, (iii) plaidoyer en faveur du genre dans le commerce, (iv) faciliter l’accès des femmes et des
jeunes au crédit (taux d’intérêt garanti), (v) renforcer les capacités des commerçantes en matière de gestion commerciale, marketing, comptabilité et (vi) mener des études sur le genre et le commerce transfrontalier.
Également dans le cadre de l’appui et l’encadrement des PME, l’Agence de Développement et d’Encadrement des PME (ADEPME), à travers le Programme « Développer l’emploi au Sénégal » a réalisé des sessions de renforcement de capacités qui ont touché 9 régions à savoir Louga, Saint-Louis, Matam, Tambacounda, Kédougou, Ziguinchor, Sédhiou et Kolda.
Contraintes et perspectives

A court terme, il est prévu plusieurs activités, notamment des sessions de renforcement de capacités, des ateliers de partage avec les femmes commerçantes et la réalisation de l’audit genre du département afin de mieux prendre en charge la question du genre dans les programmes. Ainsi, le renforcement des ressources financières allouées à la cellule genre pour le déroulement de ses activités et la mise à jour des données désagrégées par sexe restent un défi majeur pour le ministère.

Maquette de budgétisation sensible au genre
(Voir Tableau)

Ministère de l’Urbanisme du Logement et de l’Hygiène publique (MULHP)
Bilan des réalisations

Au cours de l’année 2020, le MULHP a réalisé plusieurs activités sensibles au genre dans le cadre du programme support. Il s’agit, entre autres, de :
– l’étude d’évaluation participative en genre des projets et programmes financés par le département à hauteur de 10 millions FCFA avec un rapport exhaustif sur le niveau de prise en compte du genre dans les interventions sectorielles ;
– l’organisation de la journée internationale des droits des femmes du 08 mars avec un focus sur la sensibilisation à la problématique de l’accès des femmes à la propriété immobilière dans le cadre du programme des 100 000 logements, composante essentielle du programme zéro Bidonville ;
– l’organisation durant la dernière quinzaine du mois d’octobre d’une campagne « octobre rose » pour la sensibilisation et le dépistage des cancers les plus fréquents chez les femmes (mammographie, échographie mammaire et frottis cervico-utérin) et chez les hommes (examen de la prostate). Au total, 207 femmes et 60 hommes se sont inscrits.

Dans le cadre de la lutte contre la pandémie à Covid-19, la journée du 8 mars 2021 a été un prétexte pour organiser une conférence sur « le leadership féminin : pour un cadre de vie sain et résilient dans le monde de la covid-19 ». Cette importante rencontre ainsi que les activités de sensibilisation menées au cours du mois de mars, ont été réalisées à travers le budget du ministère.
Contraintes et perspectives
Il ressort de l’étude d’évaluation participative en genre des programmes et projets réalisée en 2020 que l’intégration du genre au niveau du ministère reste mitigée. En effet :
– la perception et la compréhension des enjeux de genre ne sont pas toujours bien cernées par les acteurs et une bonne partie des personnes interrogées dans le cadre de cette étude ont une compréhension restrictive du genre ;
– la connaissance réductrice des agents inhibe leur sensibilité́ à identifier les problématiques de genre et limite leurs capacités à traiter les questions y relatives ;
– le manque d’appropriation de la problématique de genre par le top management reste la principale contrainte. Elle est d’autant plus pénalisante qu’elle impacte la motivation des techniciens à comprendre et intégrer le genre dans leurs démarches et activités.
La CGE doit donc insister davantage sur le volet sensibilisation, formation et mise à disposition d’outils d’intégration du genre dans les programmes et projets du ministère, en particulier, en direction des directeurs, chefs de services et responsables de programmes et projets.
Du fait de cette timide appropriation du genre par certains acteurs du secteur, la stratégie opérationnelle pour 2022 sera axée sur les activités phares suivantes :
– la réalisation d’une étude sur l’employabilité des femmes et des jeunes dans le cadre du programme zéro bidonvilles ;
– la signature d’un arrêté instituant un quota plancher en faveur des femmes dans le cadre du projet « 100 mille logements » ;
– l’organisation de manifestations pour sensibiliser les agents et les autorités sur la question de genre à l’occasion de la journée internationale de promotion des droits des femmes du « 08 mars » ;
– la sensibilisation et le dépistage des cancers les plus fréquents chez les femmes et les hommes durant le mois d’octobre, sous le vocable « octobre rose » ;
– la négociation d’un partenariat pour l’organisation d’un concours sur un concept innovant de restauration de rue pour les femmes impactées par les opérations de désencombrement ;
– la poursuite des activités de renforcement des capacités, notamment une formation pour l’implémentation des outils genre ;
– l’affectation d’un budget supplémentaire à l’élaboration d’outils et de procédures d’intégration du genre adaptés au secteur en vue de :

o la mise en place d’une « boîte à outils genre » permettra de travailler en profondeur avec les techniciens pour intégrer le genre dans leurs procédures, activités et tâches ;
o l’identification au cours du processus d’indicateurs sexo-spécifiques en rapport avec les activités menées par les techniciens qui pourront ainsi les enseigner sans difficulté et sans réticence ;
o la levée des contraintes de temps justifiant, selon les techniciens, l’absence d’indicateurs sexo spécifiques en les intégrant dans leurs procédures opérationnelles.
Maquette de budgétisation sensible au genre
(Voir Tableau)

Ministère du Développement industriel et de la Petite et
Moyenne Industrie (MDIPMI)
Bilan des réalisations

Les différents projets/programmes du département intègrent la dimension genre, ce qui lui a valu d’enregistrer les résultats appréciables suivants :
Les agropoles : un des indicateurs de l’engagement du projet Agropole en faveur du genre et de l’inclusion sociale est le recrutement d’une spécialiste genre et développement social basé pour le moment à l’Antenne régionale Sud (Ziguinchor). A cet effet, l’évaluation des documents du projet en vue de définir un cadre d’intervention permettant une meilleure prise en compte de la problématique genre et de l’inclusion
sociale dans les activités du projet a été faite, ce qui a abouti à la définition d’indicateurs
sexo-spécifiques. Ainsi, avec un budget d’environ 4,13 milliards FCFA, le projet est dans une bonne dynamique pour accompagner les groupes vulnérables.
L’agroalimentaire : 235 personnes dont 195 femmes et 40 hommes ont bénéficié de séries de formations sur les techniques de transformations des céréales, légumineuses et oléagineuses, des fruits et légumes, des produits halieutiques, des produits carnés et laitiers. Le suivi a permis de noter que 99 femmes et 17 hommes ont démarré effectivement une activité après les formations organisées dans les régions de Dakar, Thiès, Kaolack et Ziguinchor. Également, avec l’appui de la BAD, l’Institut de Technologie alimentaire (ITA) a formé 203 jeunes femmes en transformation de produits locaux.
La normalisation : les femmes jouent un rôle très important dans le processus d’élaboration de normes nationales surtout dans le domaine agroalimentaire où elles se singularisent par leur participation et leur expertise. Les comités techniques mis en place à cet effet, sont dirigés par des femmes (santé et produits cosmétiques et dérivés). L’Association sénégalaise de Normalisation (ASN) est signataire de la déclaration sur les normes et l’élaboration des normes tenant compte des questions de genre » qui est une initiative de la CEE-ONU tenue le 14 mai 2019 au Palais des Nations, à Genève. En vue d’aider les jeunes et les femmes à améliorer leurs activités économiques, la cellule Femmes, Jeunes et Normalisation de l’ASN a également mené beaucoup d’activités de sensibilisation sur la normalisation et la qualité des produits
« made in Sénégal ». La promotion des sites industriels : la nomination des femmes à des postes de responsabilités traduit la volonté politique de promotion du genre au niveau de l’Agence d’aménagement et de promotion des parcs industriels (APROSI).
En effet, dans une équipe composée de 50% des femmes, il est noté trois (03) directrices sur cinq (05) et six (06) chefs de services sur neuf (09).
Contraintes et perspectives

La principale contrainte rencontrée par le ministère demeure l’insuffisance de la formation des ressources humaines sur les questions de genre.
A court et moyen termes, la stratégie déclinée sera portée par la mise en œuvre des activités suivantes :
– le lancement de l’audit genre du ministère ;
– la réalisation des études de faisabilité des agropoles nord et centre en vue d’une meilleure intégration du genre ;
– la formulation de deux (02) nouveaux programmes d’appui aux femmes notamment le « Programme d’implantation des petites et moyennes industries et de développement des unités de transformation des produits de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche » et le « Programme d’appui aux petites et moyennes
industries » ;
– l’organisation d’ateliers de sensibilisation par la cellule femmes, jeunes et normalisation de l’ASN ;
– l’organisation de cérémonies de distinction aux femmes pour leur engagement dans la promotion de la normalisation par l’ASN.
Les interventions seront également orientées vers la mise en œuvre du projet agropole sud dont l’objectif est de contribuer à l’amélioration des conditions de vie des populations (y compris les jeunes et les femmes) à travers la création de valeur ajoutée sur les produits agricoles et l’augmentation durable de la productivité des filières agroindustrielles prioritaires.
Maquette de budgétisation sensible au genre
(Voir Tableau)

Ministère du Tourisme et des Transports aériens (MTTA)
Bilan des réalisations

Compte tenu de sa capacité à structurer l’économie, à générer des devises, des revenus et des emplois, le tourisme est appelé à jouer un rôle important dans l’atteinte des objectifs déclinés dans le PSE. Dans cette optique, le département ambitionne de promouvoir un tourisme éthique, compétitif et contribuant durablement à l’émergence économique du Sénégal. Toutefois, les objectifs fixés ne peuvent être atteints sans une prise en compte des besoins différenciés au regard du nombre de femmes qui
s’activent dans ce domaine.
Ce faisant, les activités menées en vue d’intégrer le genre dans les interventions du département, portent, entre autres, sur :
– la mise en place de la cellule genre et équité ;
– la prise en compte du genre dans les documents de planification ;
– la cartographie désagrégée par sexe du personnel ;
– l’organisation de visites-diagnostic genre dans les écoles de formation (ENFHT, IFPNC, Dakar air Académie) ;
– l’organisation d’une session de formation pour les membres de la cellule genre et équité élargie à d’autres agents du ministère ;
– la formation des membres de la cellule sur : « la lecture genre du PSE et la présentation de la SNEEG 2) ».
– la célébration du mois « octobre rose » avec les résultats ci-après:
o 300 pins de sensibilisation sur les cancers féminins distribués aux femmes et aux hommes du ministère ;
o 23 femmes ont subi les tests du cancer du col de l’utérus ;
o 34 femmes ont fait l’examen radiographique de la mammographie ;
o 07 femmes ont fait l’échographie mammaire ;
o 04 hommes ont fait le test du cancer de la prostate au total au total 78 tests ont été réalisés.
La célébration du 8 mars 2021 a également servi de prétexte pour sensibiliser sur la pandémie à Covid-19, d’organiser des panels et de distribuer 5 000 masques, 240 flacons de gels hydro alcooliques, des flys et plaquettes.
Contraintes et perspectives

Les contraintes du secteur sont relatives à un manque d’implication de la cellule genre au processus budgétaire et à l’absence d’audit genre du département.
Ainsi, en termes de perspectives, la stratégie opérationnelle pour l’année 2022, sera orientée vers un renforcement du volet formation, une analyse genre des crédits hôtelier et touristique (CHT) et des transports aériens (CTA) et une amélioration de l’ancrage de la cellule genre au niveau local.
Maquette de budgétisation sensible au genre Programmes

(Voir Tableau)