Depuis plus d’une décennie, Bassiou Diomaye Faye n’a cessé de s’investir pour faire émerger Ousmane Sonko sur la scène politique nationale. Dès 2014, il l’accompagne dans la structuration du jeune mouvement Pastef et assure, dans l’ombre, les tâches d’organisation et de mobilisation.

Un moteur discret des premières victoires de Sonko

  • Législatives 2017 – Pour sa toute première participation, la liste dirigée par Sonko recueille un peu plus de 37 000 voix. Un score modeste, mais suffisant pour décrocher un siège de député grâce à la méthode du plus fort reste. Cette percée n’aurait pas été possible sans le travail de terrain patient de Diomaye, qui sillonne le pays et pose les bases d’un réseau militant solide.

  • Présidentielle 2019 – En quatre ans, l’alliance Sonko–Diomaye transforme l’essai : Sonko passe de simple député à troisième homme du scrutin présidentiel, avec environ 600 000 voix, juste derrière Idrissa Seck. Là encore, Diomaye pilote la logistique de campagne et maîtrise la collecte des parrainages citoyens, démontrant sa capacité à déjouer les verrous administratifs.

2024 : Diomaye, choix naturel… et victoire historique

Lorsque Sonko doit désigner un remplaçant pour la présidentielle de 2024, trois noms émergent : Habib Sy, Cheikh Tidiane Dieye et Bassiou Diomaye Faye. Après bien des péripéties – dont l’amnistie qui libère Sonko et Diomaye à la veille de la campagne – c’est ce dernier qui porte les couleurs patriotes. Le duo sillonne le pays, galvanise les foules et l’emporte dès le premier tour avec 54 % des suffrages. Résultat : Diomaye devient président, Sonko Premier ministre.

Des divisions entretenues qui fragilisent l’action gouvernementale

La suite est moins harmonieuse : lors des législatives anticipées, Sonko crée sa propre liste Pastef, marginalisant la coalition présidentielle. Bien qu’il décroche la majorité à l’Assemblée et installe Malick Ndiaye à sa tête, ce choix génère deux camps – « pro‑Sonko » et « pro‑Diomaye » – et alimente des querelles contre‑productives, comme la contestation publique, par Sonko, de la nomination de Samba Ndiaye au CA du SN‑HLM.

L’urgence : soutenir le Président, pas diviser la Nation

Nous sommes en 2025, en plein hivernage, exposés aux risques d’inondations et toujours confrontés à une crise économique profonde. Dans ce contexte, l’unité du pouvoir exécutif est essentielle :

  • Le Premier ministre doit concentrer son énergie sur la relance économique et la gestion des urgences sociales, non sur des polémiques partisanes.

  • Les cadres de Pastef, qu’ils soient ministres ou directeurs généraux, ont le devoir moral de respecter la légitimité du chef de l’État, élu au suffrage universel. Affaiblir Diomaye revient à fragiliser l’espoir de millions de Sénégalais.

Le pouvoir vient de Dieu, et le peuple a choisi Bassiou Diomaye Faye. Le soutenir, c’est servir le Sénégal. Les ambitions personnelles peuvent attendre ; le bien‑être collectif, lui, n’attend pas.