Dans un contexte où la réussite entrepreneuriale est parfois regardée avec suspicion, il est essentiel de rappeler certaines vérités fondamentales. Babacar Ngom n’est ni un héritier ni un produit du système. Il est avant tout un self-made man, un entrepreneur qui a démarré avec presque rien et qui, par le travail, la persévérance et la vision, a bâti l’un des plus grands groupes agro-industriels du Sénégal : Sedima.
Babacar Ngom a commencé avec un simple poulailler financé à hauteur de 60 000 FCFA. À force de sacrifices, de discipline et d’un attachement profond au travail bien fait, cette initiative modeste est devenue une entreprise structurée, un groupe industriel de référence, créateur de richesses et surtout d’emplois pour des milliers de Sénégalais. Ce parcours, rare et inspirant, mérite respect, reconnaissance et protection.
Une contribution concrète au développement du Sénégal
Aujourd’hui, Sedima, ce n’est pas seulement une entreprise. C’est :
des milliers d’emplois directs et indirects,
une chaîne de valeur complète, de la production à la distribution,
une contribution majeure à la sécurité alimentaire,
des impôts et taxes versés régulièrement à l’État,
un accompagnement constant des producteurs locaux et des jeunes entrepreneurs.
Il faut le dire sans détour : aucun État, quel que soit le président en place, ne peut à lui seul créer suffisamment d’emplois pour absorber la jeunesse sénégalaise. Même avec toute la volonté politique du Président Bassirou Diomaye Faye, l’État ne pourra jamais créer autant d’emplois que des entrepreneurs solides et des entreprises performantes.
Le secteur privé, moteur des grandes économies
Aux États-Unis, le développement économique n’a pas été porté par l’administration publique, mais par le secteur privé.
Des entreprises comme Google, Apple, Amazon, Meta, Oracle, et bien d’autres, ont émergé grâce à l’initiative privée. Elles ont créé des millions d’emplois, structuré l’économie et fait rayonner leur pays à l’échelle mondiale.
Même indirectement, ces entreprises entraînent derrière elles des chaînes entières de sous-traitants, de startups, de PME et d’innovations. Voilà la réalité du développement moderne.
La réalité sénégalaise : un fait incontestable
Au Sénégal, il faut avoir le courage de le reconnaître :
👉 le secteur informel et le secteur privé emploient largement plus de Sénégalais que l’État.
Ce sont les entrepreneurs, les industriels, les commerçants, les agriculteurs, les PME et les grandes entreprises nationales qui portent l’économie réelle. Les fragiliser, les stigmatiser ou les décourager revient à freiner le développement du pays.
Soutenir nos champions économiques
Babacar Ngom fait partie de ces champions nationaux qu’il faut défendre, encourager et ériger en modèle pour la jeunesse. Son parcours prouve qu’au Sénégal, malgré les obstacles, le travail, la vision et la persévérance peuvent mener loin.
Soutenir Babacar Ngom, ce n’est pas soutenir un homme en particulier.
C’est soutenir l’emploi, la production locale, la souveraineté alimentaire et l’espoir entrepreneurial.
Le Sénégal a besoin de plus de Babacar Ngom, pas de moins.
Le développement d’un pays se construit dans un partenariat fort entre l’État et le secteur privé, dans un climat de confiance, de respect et de reconnaissance mutuelle.