Après la prière de la Korité 2024, Babacar Diop, maire de Thiès, a pris la parole face aux médias pour partager ses réflexions sur divers sujets d’actualité et politiques. Lors de son intervention, il a tout d’abord mis en lumière le sermon prononcé par l’imam après la prière, le qualifiant de « rappel pour tous les fidèles », soulignant ainsi l’importance des enseignements religieux dans la vie quotidienne des croyants.
Interrogé sur les rumeurs circulant à propos d’une proposition de poste ministériel dans le nouveau gouvernement formé par le Premier ministre Ousmane Sonko, sous la présidence de Bassirou Diomaye Faye, Babacar Diop a choisi de ne pas clarifier directement la situation. Avec un sourire énigmatique, il a déclaré : « Ce que je peux dire, c’est que j’ai un travail qui me mobilise, qui me préoccupe et qui me passionne. Pour moi, être maire est un privilège. » Cette réponse laisse planer le doute.
Concernant les défis à relever par le gouvernement de Sonko et les appels à l’action formulés par diverses voix, dont celle de l’imam, Babacar Diop a exprimé son accord, rappelant l’élection du nouveau président Bassirou Diomaye Faye et la fin du mandat de Macky Sall. Il souligne que « L’imam a parfaitement raison. Nous avons élu un nouveau président, Bassirou Diomaye Faye, et avec la fin du mandat de Macky Sall, un nouveau gouvernement dirigé par Ousmane Sonko a été mis en place. L’appel à l’action ne concerne pas uniquement le gouvernement mais s’adresse à tous les citoyens. Au Sénégal, les débats sont fréquents, comme on peut le voir avec le football, où, lors d’une Coupe d’Afrique, tous les Sénégalais deviennent des experts en la matière.»
Enfin, abordant la question de l’indépendance de la justice, une préoccupation majeure dans le débat public, Diop a partagé une perspective intéressante, inspirée de son parcours universitaire : « Comme me l’a enseigné l’un de mes professeurs à l’université, la justice ne peut être indépendante. Il n’existe pas de justice indépendante, mais il existe des juges indépendants. C’est le juge qui doit être indépendant, et non pas la justice. Nous devons donc aider les juges à devenir indépendants.»