Les Sénégalais épris de justice et de paix, aimeraient bien savoir les motivations d’Ousmane Sonko du Pastef. Dans ses rêves présidentiels, Ousmane Sonko se radicalise, piétine les chartes et règles d’élégance républicaine. Il fait régulièrement dans la menace avec des mots acerbes, d’une violence expressive.
A date récente, il avait promis le balayage et la chute du régime du Président Macky Sall. « La chute définitive va suivre », a-t-il promis. Depuis, les évènements de mars dernier, le leader des Patriotes Africains du Sénégal pour le Travail, l’Éthique et la Fraternité (Pastef). vit de ses fantasmes agressifs. Il se croit doté de pouvoirs magiques, lui permettant de s’attribuer le siège présidentiel.
Etant dans ses rêveries de solitaire avide de pouvoir, il marche en marge des normes et soubassements d’une République, au risque de s’arc-bouter dans une mare à boue. L’acquisition du pouvoir ou du siège présidentiel exige une démarche, une logique politique, un respect des règles de conquête démocratique et loyale.
Mais, Sonko, loin d’être un militant de la paix, s’illustre dans la menace et les invectives. En nain politique, il s’acharne sur les juridictions judiciaires et autres institutions étatiques, défie les régulateurs sociaux et s’attaque aux bonnes volontés, etc.
La dernière exigence d’Ousmane Sonko faite suite à la sortie de Gaston Mbengue, promoteur de lutte sur la famille « Diaz ». Sonko a demandé au Président Macky Sall de condamner, « dans les 24 heures », les propos de Gaston Mbengue par le biais d’un court texte partagé dans ses différentes plateformes numériques.
Alors, osons le dire, Ousmane Sonko est d’un égoïsme injustifié, d’un égocentrisme débordant et d’une folle envie de se venger. Mais, il doit savoir raison garder. Sinon, ce n’est, peut-être pas, demain la veille.
Leral