L’arrestation de Pape Alé Niang, qui survient moins d’une semaine après le point de presse de la Coordination des associations de presse (Cap), met encore plus à nu l’état de déliquescence des organes de presse dans ce pays.
Si tout le monde affiche une solidarité de façade, il n’est pas sûr que l’on pourra aller au-delà, tellement les positions sont divergentes dans le secteur. La preuve, même les éditoriaux communs que l’on publiait simultanément dans plusieurs organes, pour dénoncer «Le Monstre», ne semblent plus d’actualité. Alors, quelle solidarité minimale pour obtenir la libération du confrère ?