Assemblée nationale : ce qu’il faut savoir sur le carburant des députés
Guy-Marius Sagna a braqué les regards sur le système de fourniture de carburant aux députés. Il a rejeté les cartes Shell et Total fournies par l’Assemblée nationale, préférant une dotation des compagnies nationales EDK et Elton. L’ancien parlementaire Ousmane Sonko (13e législature) l’avait précédé sur ce terrain de la préférence nationale.
L’acte posé par Guy-Marius Sagna a poussé le questeur de l’Assemblée nationale, Daouda Dia, à donner quelques éclaircissements sur le système de fourniture de carburant aux députés.
Dans un entretien avec Bés Bi, il précise d’abord que le Parlement n’a pas signé avec Shell et Total un contrat d’exclusivité. Que chaque député a le droit de choisir sa station-service. Il suffit de prévenir la comptabilité de l’hémicycle avant le 15 de chaque mois, avant que les cartes soient créditées.
Ensuite, Daouda Dia a indiqué que chaque député («simple») a droit à 500 litres de carburant par mois. «On donne 400 litres qu’on met dans la carte et 100 litres sur les tickets comme réserve, informe le questeur. Quand un député perd sa carte, le temps de lui en chercher une nouvelle, il dispose de 100 litres de carburant comme réserve.»
L’argentier du Parlement précise qu’EDK et Elton assurent la fourniture des tickets de carburant aux députés tandis que Shell et Total approvisionnent les députés en cartes. Ce qui ne signifie pas que ces compagnies sont les seules admises. Chaque député ayant la possibilité de désigner son fournisseur.