Le ministre du travail, du dialogue social et des relations avec les institutions, Samba Sy, a pris un arrêté pour étendre la décision de la commission mixte du 10 décembre 2019 portant revalorisation des salaires catégoriels dans le secteur privé.
L’arrêté dispose que «la décision de la commission mixte paritaire chargée de mener les négociations pour la revalorisation des salaires catégoriels dans le secteur privé est étendue dans tous ses effets à tous les employeurs et à tous les travailleurs du secteur privé exerçant leur activité au Sénégal, toutes branches d’activités confondues».
Toutefois, précise l’arrêté, sont exclus du champs d’application de la mesure de revalorisation des salaires catégoriels «les secteurs et branches d’activité appliquant, à la date de la prise d’effet de la décision susvisée, des barèmes de salaires catégoriels plus favorables que les nouvelles grilles salariales revalorisées, à condition que des conventions ou accords collectifs aient antérieurement prévu des clauses écrites faisant prévaloir ces barèmes plus favorables sur toute augmentation généralisée ultérieurement moins importante».
Sont également exclus du champs d’application de la mesure de revalorisation des salaires catégoriels «les établissements ou entreprises appliquant, à la date de prise d’effet de la décision de commission mixte de revalorisation salariale, des grilles de salaires catégoriels plus favorables pour les travailleurs».
Rappelons que les centrales syndicales et le patronat avaient signé le 10 décembre 2019, un document pour l’augmentation des salaires des travailleurs du secteur privé à partir du 1er janvier 2020. La commission mixte paritaire mise en place à cet effet, avait décidé de revaloriser de 8% les salaires de la 1ère à la 3è catégorie et de 5% de la 4è à la 8è catégorie.
Les plus grandes centrales du pays, à savoir la Confédération nationale des travailleurs du Sénégal (Cnts), la Cnts/Fc, l’Union nationale des syndicats autonomes du Sénégal (Unsas) et la Confédération des syndicats autonomes (Csa) avaient acté cet accord en accord avec la Confédération nationale des employeurs du Sénégal (Cnes) et le Conseil national du patronat (Cnp), sous la supervision de l’Etat.