Arona Coumba Ndoffène Diouf doit cesser immédiatement son acharnement obsessionnel contre le Président Macky Sall. Cette posture agressive n’est ni courageuse ni crédible : elle relève d’une ingratitude politique manifeste et d’un opportunisme à peine dissimulé.

Les Sénégalais doivent se souvenir d’un fait essentiel : si le nom d’Arona Coumba Ndoffène Diouf est aujourd’hui connu, c’est uniquement grâce à Macky Sall. Sans base politique réelle, sans ancrage populaire et incapable de remporter ne serait-ce qu’un bureau de vote, il a pourtant été porté au sommet de l’État par une nomination comme ministre-conseiller, un privilège que beaucoup de militants de terrain n’ont jamais obtenu.

Aujourd’hui, profitant du changement de régime, l’homme retourne sa veste avec une rapidité qui interroge. Depuis l’accession au pouvoir du Président Bassirou Diomaye Faye, Arona Coumba Ndoffène Diouf s’illustre par des déclarations haineuses, cherchant désespérément à exister médiatiquement en s’attaquant à celui qui lui a tout donné. Ses récentes interviews ne sont rien d’autre qu’un défouloir politique, dénué d’arguments sérieux et de cohérence.

Ce comportement traduit une frustration profonde : celle d’un acteur politique sans légitimité électorale, sans vision claire et sans bilan personnel à défendre. Plutôt que de proposer des idées ou de s’adresser au peuple par les urnes, il choisit la calomnie et la dénigration comme stratégie de survie politique.

Le Sénégal n’a pas besoin de politiciens de circonstance, encore moins de donneurs de leçons sans parcours ni résultats. Macky Sall, qu’on l’apprécie ou non, laisse un héritage fait d’infrastructures, de réformes et de stabilité. S’acharner contre lui ne changera ni l’histoire ni la réalité des faits.

L’ingratitude n’a jamais été un projet politique.
La haine n’a jamais remplacé la légitimité du suffrage populaire.

Par Serigne Fallou Mbacké (ASSIROU)