La journée d’hier n’a pas été de tout repos à Cap-Skirring où les populations malgré l’état d’urgence interdisant tout rassemblement avec la pandémie de la covid-19, ont manifesté en masse contre le manque d’eau potable auquel, elles sont confrontées. La journée d’hier a été sanglante à Cap-Skirring. La marche des populations a tout simplement viré à l’intifada et l’on parle d’un mort et de plusieurs blessés.
Cap-Skirring était hier à feu et à sang.
Tout ça, parce que dans cette station balnéaire, les populations autochtones souffrent d’un manque d’eau potable. Une situation pleine de dangers et de risques en cette période de pandémie de la covid-19. Le ministre de l’EAU et de l’Assainissement Serigne Mbaye Thiam se trouve encore interpellé. Il n’y a pas que Cap-Skirring qui souffre du manque d’eau potable et qui a soif, la situation est identique dans plusieurs localités du Sénégal. A Yayème, Fimela, Ndangane, Djilor…, partout les populations ont soif.
Il faut dire que depuis, il a en charge le département de l’EAU et de l’Assainissement, Serigne Mbaye Thiam se distingue par son inertie. Aucune mesure prise dans le sens d’un approvisionnement correct en eau potable dans les zones reculées du Sénégal. Alors qu’il devait prendre toutes les mesures nécessaires pour que les populations soient approvisionnées suffisamment en eau avec la propagation de la covid-19, Serigne Mbaye Thiam assène la preuve que sa place n’est pas dans le gouvernement.
Ceux parmi ses camarades au Parti socialiste (PS) qui pensent qu’il doit céder sa place à un autre des rangs de leur parti n’ont pas du tout tort, tant depuis qu’il est dans le gouvernement, il propage le feu partout où il passe. Alors qu’il avait été ministre de l’Education nationale, le système éducatif s’est retrouvé sens dessus, sens dessous, avec des révoltes à n’en plus finir des enseignants.
Et puis, Serigne Mbaye Thiam avait-il besoin de jouer au médecin après la mort, en apparaissant à la télévision pour annoncer des mesures à prendre, alors que le temps est beaucoup plus à l’acte.
La rédaction de Xibaaru