Le gouvernement sénégalais a décidé d’annuler l’attribution des terrains situés dans les zones Eogen 1 et 2, une décision qui a provoqué des remous au sein de plusieurs sphères sociales et institutionnelles. Parmi les bénéficiaires concernés, on retrouve des hauts gradés de l’armée, des jeunes officiers, des joueurs de l’équipe nationale vainqueurs de la CAN et des membres du parti d’opposition Pastef.
Des hauts gradés dans une situation délicate
Certains hauts gradés de l’armée, ayant obtenu ces terrains comme avantages institutionnels, auraient revendu leurs parcelles pour financer des projets personnels. Cette pratique, en contradiction avec les règles en vigueur, suscite des critiques et remet en question leur crédibilité.
Le silence des jeunes officiers
Pour les jeunes officiers également touchés, la peur de représailles les empêche de s’exprimer. L’un d’eux confie anonymement : *« Dans l’armée, dénoncer les supérieurs est inimaginable. Nous subissons en silence. »
Les héros de la CAN touchés
Les joueurs de l’équipe nationale et leur staff, récompensés par des terrains après leur victoire à la CAN, se sentent injustement pénalisés. Cette décision ternit l’élan de reconnaissance nationale dont ils avaient bénéficié.
Des conséquences économiques majeures
L’annulation des titres fonciers pourrait engendrer des pertes financières importantes. De nombreux bénéficiaires avaient hypothéqué leurs terrains pour obtenir des prêts bancaires, exposant ainsi les institutions financières à des risques de contentieux et de défauts de remboursement.
Des répercussions politiques pour Pastef
Les membres de Pastef, également bénéficiaires, sont particulièrement vulnérables dans ce climat tendu. La décision pourrait alimenter des accusations d’enrichissement personnel et accroître les pressions auxquelles ils font face.
Quel avenir pour les terrains d’Eogen ?
La réaffectation des parcelles annulées reste floue. Seront-elles redistribuées ou intégrées à des projets d’intérêt public ? En attendant, les bénéficiaires et les institutions impactées doivent composer avec une situation incertaine, marquée par des tensions sociales et économiques.