« Mortel, l’amour ! Mais lui seul sauve » écrit récemment Fatou Diome. L’emprunt de cet aphorisme nous permet de parler d’un leader politique – Amadou Ba –, qui, de par son amour, pourtant immortel, à la République, à son parti politique, à sa coalition, adoubé d’une loyauté indéfectible continue, sans prétention démesurée, de soutenir son Excellence M. le Président de la République du Sénégal. Une fenêtre est cependant ouverte pour les «anges locaux» de Dakar et les pensées vont, à bon escient et à juste titre, à la grande personnalité du Ministre Amadou Ba qui, rappelons-le, en 2019, était le leader incontestable – coordonnateur de la région de Dakar – ayant permis au Président Macky Sall de triompher à Dakar. Les faits sont têtus comme disait Lénine et le rappel profite aux croyants. C’est pourquoi, cette prétendue guerre de positionnement dans laquelle notre leader est citée est insensée pour lui, pour ne pas dire anodine. En effet, son charisme en politique, contrairement à ses prétendus adversaires, prospère et fait, pour lui, une promotion à son égard ; ceci est illustré par, – au-delà de la confiance que lui renouvelle le «gardien de la Constitution» qu’il représente sans discontinu, – la confiance qui lui est témoignée par la jeunesse bien lunée du Parti. Le leader est le héros cher aux foules que Dakar a plus que jamais besoin en ce moment d’inertie et d’amoindrissement du leadership du parti engendré par sa sortie dans le gouvernement. Nous constatons qu’il est un de ces parangons qui se font rares ayant laissé place à des décideurs qui se croient avec pusillanimité et/ou duperie être des orfèvres de management sociétal, local. La vérité, c’est qu’il est indispensable dans la structure du César car, en empruntant les mots suivant de Gustave Le Bon dans la Psychologie des foules, l’on pourrait affirmer que « son panache les séduit, son autorité leur impose et son sabre leur fait peur ». Son leadership est naturel, indiscutable et habillé, pourtant, de modestie. Qu’il en soit remercié ! Le désir de reconnaissance rappelé dans La République platonicienne est perceptible dans l’arène politique dakaroise en ce moment, mais le réalisme de certains leaders du parti, s’ils sont loyaux et conscients des enjeux des échéances locales à venir, doivent, de concert et modestement, reconnaître le leadership d’Amadou Ba qui les a, depuis longtemps, ravis la vedette. L’ancien argentier et «premier diplomate du pays» a, de par les preuves faites à travers ses réalisations faramineuses, rendu son leadership ad vitam aeternam, qui, admettons-le, est suffisant et assez pesant pour son investiture à la tête de Dakar. N’oublions pas évidemment qu’il est, par application de sa loyauté immuable, à l’écoute et à la disponibilité de son Excellence M. Macky SALL.
Avant de finir, nous voulons accorder un peu d’encre à Barthélémy DIAZ qui a perdu toute sa classe politique et sa légitimité au sein de son parti et qui veut revenir dans l’arène politique jusqu’à tenir des propos mensongers à l’endroit du ministre. Ce qui va lui coûter honte, peur et désolation. Qu’il sache que le ministre est trop lourd pour lui et s’il a des comptes à rendre, qu’il le fasse pour gagner à nouveau le respect qu’il a longtemps perdu dans sa famille politique: le Parti Socialiste. Un parti qui l’a banni à cause d’un feu d’indiscipline qui ne cesse de brûler dans un pays comme le Sénégal. Amadou n’a pas de temps à accorder à des usurpateurs d’identités et croire qu’ils peuvent devenir maire de Dakar est le plus grand rêve du siècle. Un avertissement: la prochaine fois, s’il voit le ministre, qu’il s’incline pour faire allégeance devant son Maître.

Massylla GUEYE (DG Châtelain) jeune leader du parti Apr.