Ce n’est plus un secret. Des membres de la société roulent pour l’opposition. Les positions extrémistes de Seydi Gassama de Amnesty International ne surprennent plus l’opinion publique. Ses attaques répétées contre le régime ressemblent plus à des revendications politiques de l’opposition. Et il n’est plus seul dans cette position. Le fondateur de Africa Jom center, Alioune Tine, excelle dans ce domaine depuis un certain temps. Il attaque le régime et ménage l’opposition radicale qui multiplie ses appels à la violence…Voici Alioune Tine dans ses nouveaux habits de militant de Pastef.
Alioune Tine agit comme un militant de Pastef qui essaie de culpabiliser l’État dans toutes ses entreprises. Alioune Tine n’a jamais fait un reproche à Ousmane Sonko et n’a jamais fait un communiqué dans ce sens au moment où ce dernier répand la violence. Alioune Tine rejoint Seydi Gassama dans sa haine contre le régime de Macky Sall. Il est clair qu’il glisse pour le leader de Pastef, chez qui il se rend pour partager le déjeuner.
Pourtant, le leader de Pastef aime appeler à la violence, il foule aux pieds les institutions de la République, appelle à la désobéissance civile sans que Alioune Tine ne daigne le condamner. Alioune Tine s’en va jusqu’à demander que les procès intentés contre Ousmane Sonko cessent. Lui qui se dit défenseur des Droits de l’homme veut qu’une pauvre jeune fille qui se dit avoir été violée, soit abandonnée à son sort et arrête de réclamer justice.
Il s’en prend à Mame Mbaye Niang qui avant d’être ministre, est avant tout un citoyen. Un citoyen qui se dit diffamé par Ousmane Sonko et qui dépose une plainte contre lui, mais Alioune Tine lui dénie ce droit. Pour lui, la justice doit faire table rase de toutes les plaintes déposées contre Ousmane Sonko tout simplement parce qu’il est « politicien ». De la pure fumisterie de la part du Président de Africa Jom Center qui s’empresse pourtant de s’en prendre à Macky Sall.
Pour lui, tous les actes posés par le Chef de l’Etat ne vont que dans le sens d’installer la violence et le chaos dans ce pays. Tous ceux qui vont à l’encontre de la justice, insultent les institutions et jetés en prison, il les considère comme étant des « prisonniers politiques ». Comme, il l’a récemment déclaré : « on n’a jamais eu autant de détenus politiques dont l’identité, les discours comme actes sont marqués comme politiques et appartenant à des partis politiques. Le reconnaître, en discuter et agir baisserait les tensions politiques et permettrait le retour progressif de la confiance ».
Comme pour faire la leçon à Macky Sall, Alioune Tine ose même lui demander de l’écouter et de se ressaisir. Il se justifie ainsi : « En 2011 – 2012, j’avais soutenu un jeune candidat qu’on voulait éliminer par la justice. Il s’appelle Macky Sall. Je n’ai pas changé. Il demeure un Président que je respecte. Il doit m’écouter et se ressaisir ».
Pour lui donc, Macky Sall doit lui être reconnaissant en l’obéissant. Il se permet même d’éclairer ; « Une étape très préoccupante de l’escalade des tensions qu’il faut éviter. C’est une bataille qui va rendre l’Etat, la démocratie et la sécurité dans une situation de vulnérabilité. Il est temps que des voix se fassent entendre ».
Et parmi ces voix, la sienne. Alioune Tine poursuit en lâchant : « rien ne peut être construit sur la haine et l’adversité. Ce mois béni de Ramadan, mois de bénédiction, de spiritualité, de paix et de purification de l’esprit. Aucun moment n’est plus propice pour une trêve, pour le pardon et pour la réconciliation ». Alioune Tine parle comme un acteur politique de l’opposition.
Mame Penda Sow pour xibaaru.sn