Souleymane Alioune Diallo, président de l’Ong Autre Africa apporte son soutien au président de l’Horizon Sans frontières. Selon lui, Boubacar Sèye n’a pas diffamé. Il demande à la personne qui se sent diffamée de se manifester et de ne pas se cacher derrière l’Etat.
Les confidences de Sèye
“Boubacar Sèye m’a pris les deux mains. Il m’a dit: Je vais en prison. Je ne m’y attendais pas. Je n’ai pas dit quelque chose qui mérite la prison. Mon frère dis à Macky Sall que je ne suis pas un ennemi de l’Etat du Sénégal. Je ne suis pas son adversaire, ni un cagoulard en politique. Je suis un activiste. Je suis un lanceur d’alerte. Le problème de Mbayang Diop en Arabie Saoudite, c’était mon dossier. Les jeunes sénégalais à Wuhan, c’est moi qui ai lancé l’alerte … On ne m’a jamais accusé de fausses nouvelles“, a déclaré Souleymane Alioune Diallo, ce vendredi, à Dakar, lors d’une conférence de presse, sur l’affaire Boubacar Sèye.
Pas de diffamation
Il poursuit et défend le président de Horizon Sans Frontières sans ambages. “Dans ce dossier, Boubacar Sèye n’a pas fait un diffusion de fausses nouvelles. Ils ont fait une erreur d’appréciation et de contact. Quand Boubacar Sèye parle de représentante de l’UE, il ne parlait pas de l’ambassadrice mais plutôt une femme qui a participé avec lui à une rencontre ici à un hôtel de la place … Boubacar, au cour de l’enquête, a donné les éléments à sa possession“, a-t-il regretté. Non sans inviter le gouvernement à beaucoup plus de responsabilité.