Ahmad a été suspendu par la Fifa en novembre pour cinq ans après que l’instance dirigeante du football mondial a constaté qu’il avait enfreint plusieurs de ses codes d’éthique.
Le Malgache – qui va maintenant reprendre son rôle de vice-président de la Fifa – a fait appel de sa décision auprès du Tas, qui a rendu une décision préliminaire ce vendredi.
Ahmad n’est toujours pas éligible aux élections à la présidence de la Caf en mars, car la décision du Tas est intervenue après que le Comité de gouvernance du Caf et le Comité d’examen de la Fifa se soient réunis plus tôt cette semaine pour discuter de l’éligibilité des candidats.
Le Tas indique qu’elle étudiera l’appel d’Ahmad dans son intégralité le 2 mars, et rendra son verdict avant les élections à la présidence de la Caf le 12 mars.
En raison du risque de préjudice irréparable pour M. Ahmad si la sanction disciplinaire est maintenue pendant la période précédant les élections à la Caf, le panel du Tas a maintenu la demande de suspension temporaire des effets de l’interdiction de la Fifa”, indique le tribunal arbitral du sport, la plus haute instance juridique du sport, dans un communiqué.
Cette suspension effective de la décision de la Fifa sera en place “jusqu’au jour où la sentence finale du Tas sera rendue”.
Ahmad a été jugé inéligible lors des réunions visant à examiner les candidatures à la présidence, de la Fifa ce mardi et de la Caf ce jeudi.
Il va maintenant devoir faire annuler les décisions le déclarant inéligible, puisque son appel devant la Cas n’était pas contre la décision lui interdisant de se présenter aux élections mais contre son interdiction par la Fifa.
Si le TAS se prononce contre lui lors de son audience début mars, Ahmad – qui a affirmé avoir le soutien de plus de 46 fédérations, sur 54, depuis son interdiction – sera exclu de la course à la présidence de la Caf une fois pour toutes.
Cette semaine, quatre candidats ont été autorisés à se présenter aux élections pour diriger la Caf qui se tiendront le 12 mars : Jacques Anouma (Côte d’Ivoire), Patrice Motsepe (Afrique du Sud), Augustin Senghor (Sénégal), Ahmed Yahya (Mauritanie).