Connaissez-vous l’African National Congress (Anc) ? Evidemment oui, puisque c’est l’historique parti du président Nelson Mandela fondé en 1912. Des années durant, les responsables et militants de l’Anc ont mené des luttes pacifiques contre les discriminations raciales (Apartheid) des différents gouvernements blancs d’Afrique du Sud. À l’occasion des premières élections multiraciales de 1994, l’Anc remporte une très large victoire. Son président, Nelson Mandela, est élu président de la république. Pensez-vous un seul instant l’organisation d’une élection présidentielle en Afrique du Sud sans la participation de l’Anc de Nelson Mandela ? « Non ! », s’étrangle « Le Témoin » quotidien.

Justement, l’Anc nous renvoie au Parti démocratique sénégalais (Pds) créé en 1974 par Me Abdoulaye Wade. Un parti politique considéré comme d’inspiration libérale, qui s’est toujours battu pour le multipartisme intégral et la démocratie. Et vous n’êtes pas sans savoir que le Pds de Me Wade s’est toujours distingué dans de grands combats pour l’égalité, la liberté d’expression, le dialogue, la justice sociale et l’inclusion contre les présidents Léopold Sedar Senghor et Abdou Diouf. Pensez-vous un seul instant à l’organisation d’une élection présidentielle au Sénégal sans la participation du Pds de Me Wade ? Non, vraiment non ! Et pourtant c’est ce qui passe actuellement au Sénégal, où le parti-soldat de la démocratie et du multipartisme et son candidat Karim Meissa Wade, ont été injustement exclus de la présidentielle 2024. Une exclusion de trop après celle de 2019.

Le Témoin