Après avoir déposé sa demande de création d’une commission d’enquête parlementaire sur le bureau du président de l’Assemblée nationale, le Pds s’est vu réserver une suite favorable et les commission techniques compétentes vont être composées.
Cette commission d’enquête parlementaire, inédite dans l’histoire politique de notre pays, vise à entendre de hauts magistrats du Conseil constitutionnel sur les accusations de corruption supposée portées contre eux par un candidat à la présidentielle.
Sur les colonnes du journal le Témoin, l’analyste politique Moussa Diaw est d’avis qu’il est crucial que le Président de la République protège la légitimité des hauts magistrats et préserve la crédibilité de la haute magistrature du pays.
Cette affaire, qui n’a pas été prise au sérieux au départ, commence à présenter des signes inquiétantes pour la démocratie Sénégalaise à quelques jours du scrutin. « Cette affaire de corruption des hauts magistrats du Conseil constitutionnel met en péril la démocratie Sénégalaise à quelques jours seulement de l’élection présidentielle.
Alors que les regards sont tournés vers les 20 candidats officiels, cette situation inédite révèle les failles du processus électoral et met en lumière la nécessité de préserver l’intégrité et la légitimité des Institutions judiciaires du pays.(…).Le Sénégal ne mérite pas d’être plongé dans une crise politique et institutionnelle.(…).