Le viol suivi de grossesse de Miss Sénégal 2020, Ndèye Fatima Dionne, met avant tout en lumière l’irresponsabilité des parents des filles engagées dans ce concours. Car, il leur incombe d’éduquer, de former et de retenir leurs enfants parmi eux pour leur éviter de pareilles désillusions. De plus en plus, on constate cette négligence parentale qui coûte cher à leurs progénitures prises dans les filets des délinquants. Et c’est quand le mal est fait qu’ils viennent jouer au médecin après la mort.

Aujourd’hui, il est essentiel d’encadrer le Concours de Miss Sénégal. Il faut donner à la Miss un statut car elle est une ambassadrice du Sénégal. Vu le poids qu’elle représente, il ne faut plus considérer l’évènement comme un simple moment de beauté à célébrer : en effet, la lauréate assure la promotion de la culture sénégalaise partout dans le monde. Désormais, le Sénégal doit suivre l’exemple de plusieurs pays du monde qui ont donné à leur miss un statut qui leur confère presque le rôle d’ambassadrice. Après cet évènement, le ministre de la Culture ne peut rester neutre dans l’organisation de l’évènement. Il doit même encadrer le concours pour lui donner un cachet beaucoup plus officiel et plus d’éclat.

Par ailleurs, le ministère de l’Intérieur doit exiger des comptes aux ONG qui doivent présenter des bilans annuels de leurs activités. A y regarder de plus près, le ministère doit assainir le milieu des associations et Organisations non-gouvernementales où tout est loin d’être parfait.

Pedre Ndiaye 

Journaliste

 militant des droits de l’enfant