Une seule question, et elle se pose dans le cadre de l’affaire qui poursuit l’homme politique Ousmane Sonko. Car, il devient évident que les dernières heures de liberté du leader du Pastef sont à présent comptées. Ousmane Sonko est plongé dans une nébuleuse affaire de « viols répétitifs et de menaces de mort avec usage d’armes à feu » dont il est accusé. L’homme politique se défend. Il accuse l’Etat d’avoir fomenté un complot contre sa personne.
Fort bien, Ousmane Sonko refuse de répondre à la convocation des enquêteurs dans le cadre de cette affaire. Après avoir argué dans un premier temps que sa première convocation ne s’est pas placée dans les règles de l’art, d’où son refus de se mettre face à la Section de recherches de la gendarmerie, Ousmane Sonko ne veut toujours pas se mettre au service de la justice. Il avait comme argument lors de sa première convocation que son immunité parlementaire n’avait pas été levée. A présent que c’est fait, il soutient que la procédure pour la levée de son immunité parlementaire n’a pas été faite dans les règles de l’art.
En réalité, Ousmane Sonko cherche à se moquer de tout son monde. Il pense dribbler tous les Sénégalais. Qui est-il pour penser ne pas répondre à une convocation de la justice ? Derrière son refus, cherche-t-il à cacher certaines choses. La stratégie adoptée par Ousmane Sonko accusé de « viols répétitifs et de menaces de mort » par la jeune fille nommée Adji Sarr doit bien cacher des choses. Des choses que cherche à tout prix de dissimuler le leader du Pastef (Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité).
Les Sénégalais ont soif de connaître la vérité dans le cadre cette affaire. Et que peut faire Ousmane Sonko ? Son immunité parlementaire a été levée vendredi dernier, et le magistrat en charge d’instruire cette affaire, va lui délivrer une convocation.
L’ancien député, depuis la levée de son immunité parlementaire vendredi dernier, est devenu un simple citoyen. Plus question pour lui de se dérober derrière son immunité parlementaire. Voilà pourquoi, s’il refuse d’obtempérer à la prochaine convocation qui lui sera adressée, les forces de l’ordre vont être dans l’obligation de l’embarquer de force.
L’opposant radical, non seulement content de s’être empêtrer dans une affaire de mœurs, est en train de donner autant de raisons à l’Etat pour sa pendaison politique.
La rédaction de Xibaaru