Le journaliste sénégalais Adama Gaye, figure emblématique de la liberté de la presse, a été placé en garde à vue pour diffusion de fausses nouvelles dans l’affaire entourant le décès du ministre Mamadou Moustapha Ba. Cette détention a suscité une vague de soutien de la part de la coalition Gox Yu Bees, qui appelle les autorités à garantir le respect des droits fondamentaux et de l’État de droit.

Une mobilisation active

Les membres de Gox Yu Bees ont tenté de localiser Adama Gaye dans plusieurs commissariats de Dakar. Après un long périple, ils ont confirmé sa présence au commissariat spécial du Port, où les visites restent restreintes à son avocat.

Déclaration de la coalition

Dans un communiqué, la coalition a souligné :

  • L’apport essentiel d’Adama Gaye : décrit comme une « voix critique et indépendante », il est reconnu pour son rôle dans la défense de la transparence et la dénonciation des injustices sociales.
  • L’importance du respect des droits de la défense : ils appellent à une gestion rigoureuse et équitable de l’affaire, tout en respectant les normes démocratiques et judiciaires.

Défense de la liberté de la presse

La coalition a réaffirmé son engagement pour la liberté d’expression, la protection des journalistes et des lanceurs d’alerte. Elle estime que :

« Une démocratie ne peut prospérer sans la liberté d’informer et la garantie des droits fondamentaux. »

Contexte et enjeux

Cette affaire relance le débat sur la protection des journalistes et les limites imposées à la presse dans les régimes démocratiques. La mobilisation en faveur d’Adama Gaye reflète une volonté de défendre les acquis démocratiques face à des pratiques perçues comme restrictives.

Affaire à suivre.