La directrice générale de Tahar Projects, Fatou Kiné Cissé, a été placée en garde à vue jeudi par la Section de recherches de Colobane, avant d’être déférée ce vendredi au tribunal de Dakar. Elle est poursuivie pour diffusion de fausses nouvelles, à la suite de déclarations alarmantes qu’elle a tenues sur la sécurité du Président de la République et du Premier ministre.


❗ Des accusations sans fondement

Lors de son audition, Fatou Kiné Cissé a été sommée de fournir les preuves appuyant ses accusations. Elle s’est contentée de brandir quelques articles trouvés sur Internet, sans origine fiable ni contenu vérifiable.

Pire encore, lorsqu’on lui a demandé d’identifier l’officier de la gendarmerie qu’elle a personnellement mis en cause dans ses propos, elle s’est révélée incapable de fournir un nom. Face aux enquêteurs, elle a fini par se rétracter partiellement, évoquant finalement « un avis personnel », sans éléments tangibles ni témoins à l’appui.


⚖️ Une affaire prise au sérieux

Dans un contexte marqué par une sensibilité extrême autour des questions de sécurité d’État, cette affaire est prise très au sérieux par les autorités judiciaires. La propagation d’informations non vérifiées, surtout lorsqu’elles impliquent les plus hautes instances de l’État, relève du pénal.

Fatou Kiné Cissé reste désormais à la disposition de la justice, tandis que les enquêtes se poursuivent pour déterminer si d’autres personnes pourraient être impliquées dans la propagation de ces fausses nouvelles.