Depuis l’ouverture d’une enquête sur les transactions effectuées sous l’administration de l’ancien Président Macky Sall, certaines voix s’élèvent pour pointer du doigt sa gestion des finances publiques. Pourtant, il est essentiel d’aborder cette affaire avec objectivité et rigueur, en s’appuyant sur les faits plutôt que sur des interprétations partisanes.

D’abord, il convient de rappeler que l’État sénégalais, comme tout autre État, a régulièrement recours à des cabinets d’experts en arbitrage et en contentieux internationaux pour défendre ses intérêts face à des litiges complexes. Le cabinet Lazareff Le Bars, au centre de cette controverse, est une référence dans ce domaine et a été sollicité pour représenter le Sénégal dans des affaires juridiques sensibles.

Ensuite, les paiements en question ont été effectués dans le cadre de contrats établis et validés par les autorités compétentes. Ces transactions n’ont rien d’exceptionnel et relèvent de la continuité des engagements de l’État. Il est donc précipité d’y voir des irrégularités sans une analyse approfondie des documents et des procédures ayant conduit à ces décaissements.

De plus, Macky Sall a toujours placé la gouvernance transparente au cœur de son action, mettant en place des mécanismes de contrôle et d’audit pour encadrer la gestion des fonds publics. S’il y a des interrogations sur certains contrats, c’est à la justice de mener ses investigations en toute indépendance, sans céder à la pression médiatique ou politique.

Enfin, il est regrettable que cette affaire soit exploitée à des fins politiques, dans un contexte où l’ancien chef de l’État est devenu une cible privilégiée de certaines accusations. La présomption d’innocence et l’objectivité doivent primer sur les jugements hâtifs.

Il est donc impératif de laisser les institutions compétentes faire la lumière sur cette affaire, sans tomber dans des procès d’intention. Car au-delà des polémiques, seul l’examen rigoureux des faits permettra de tirer des conclusions justes et équilibrées.