Gloire à Dieu, l’Absolu

Par ce poème, je cherche à te plaire ô Seigneur,
Par ces vers, je chante la pureté (psl)
Embrassant ce vent qui rêve d’amour,
Cet amour indéfectible que je voue à Nouroul Houda (psl), le secret de mon entrain, là-bas béatifié

Ô Fine fleur (psl),
Ô rayonnante Fine fleur au zénith
Ravivant les lumières enflammées des espaces célestes

Tendre son, doux parfum, cette rose de Médine incomparable, vêtue de sa sève de musc rarissime, telle décrite par Khadimou Rassoul, ton digne serviteur, attitré à l’assemblée restreinte à l’heure où l’horloge universelle s’est ajustée à son chrono. Cheikhoul Khadim était en réalité un usager du temps divin.

Te servir sans relâche, te chanter avec panache, ces sublimes moments qui ont rythmé sa présence sur terre
Ces beaux vers qu’il t’a dédié,
Ces arômes qui les ont garnis,
Cette muscade qui a servi d’assaisonner ses merveilleuses chutes poétiques,
Ont mis en larmes la raison et façonné les passions

La combustion qui catapulte les cœurs sort de ce vent silencieux qui écoute avec attention les secousses tendres, émanant de ces chants, projetés par ces groupes de disciples, émérites universitaires aux habits en manches larges et au col aquilin. Leurs visages lumineux suent de grâce, leurs races exemptées grâce aux psalmodies, les masses désignées, enfin dévoilées

Grâce à toi (psl), lumière qui rend tout merveilleux, il (Khadimou Rassoul) est devenu une anesthésie de la souffrance émanant de nos doutes, qui parfois, avaient déstructuré nos chalenges dans l’exercice permanent de notre foi.
Ses beaux Xassidas ont perforé nos cœurs, éclairé nos perceptions et fortifié à jamais notre intelligence

Ô Cheikhoul Khadim,

Tes nobles qualités ont allaité ton regard perçant qui rappelle celui berçant de ton bien-aimé, Aba Zahra (psl)

Les prédispositions qui ont encerclé ta riche vie sont liées à la dimension de l’homme que tu n’as cessé de servir d’un service digne et loyal. Aux honneurs des esprits célestes, tu as déployé humains et djinns, dans les champs de la félicité faisant témoigner les anges de l’amour indéfectible que tu lui voues. Le salut éternel a débarqué sur nos chairs déversant sur elles une panoplie de grâce inépuisable.

Tes illustres fils, tous, portent le nom de la sublime lumière que tu magnifies à tout instant, reniflant son parfum, t’y fortifiant, désodorisant tes espaces avec, purifiant les âmes rattachées aux épreuves connectées à la nature.
Oui, je jure par Dieu, que ta ville sainte, Touba, est bénie à jamais.

Ô Cheikhoul Khadim,

Tu l’as chanté des matinées durant,
Outillé de haute inspiration divine,
Réveillant en tous ces saints, derviches y compris, le même sentiment qui résonne encore dans les jardins dorés de Ma’wa et de Firdaws.

Et que dire de ces pétales de jasmin que tu as parsemés sur ces aubes qui n’ont rien à envier aux nuits denses ornées d’intenses vibrations

Ô Cheikhoul Khadim,

Tu l’as chanté des soirées durant,
Sans jamais montrer un quelconque signe d’éreintement, aussi infime soit-il,
Drainant la joie aux oreilles attentives des mouches en provenance du Katanga, des crocodiles à Lambaréné et des chutes d’eau, du Yumbilla au Niagara

Ô Cheikhoul Khadim,

Tu l’as chanté pendant les pluies torrentielles, les vents dévastateurs, soleil ardent; astres abondants, lui seul était sur ta ligne de mire, et à temps plein, lui seul fut ton occupation. Alors, il (psl) décida de t’introduire chez le Maître Absolu, détenteur des hautes stations et des faveurs enfouies dans sa chair, éteintes en ses sublimes lumières (psl).

Le Hijaz a tremblé, et il (psl) l’a adouci ! Le son retentit encore à Beyti, à Darou Salam, à Darou Minam, Darou Khoudoss, jusqu’à Daroul Mouhty!

Les mots d’une rare beauté, te suppliant, se sont bousculés devant toi, ô Cheikhoul Khadim, pour tenter de côtoyer ta noble plume et ton encre de miel dulcifiée. Leurs sens aussi élevés, n’ont pas pu décrire la haute dimension de cet illustre homme du Hijaz et ses nobles qualités qui dépassent tout entendement.

Ce merveilleux être a salué ton dévouement, ton courage, ton abnégation, ta tendresse, ta fine intelligence, ton élégance et ton altruisme. Il a, lui-même, notifié au cabinet du périmètre sacré le don Saint que tu représentes éternellement à ses côtés.

Ô Cheikhoul Khadim,

Tu as transformé tes dures épreuves en pure poésie, tes obstacles en victoire éclatante. Ton itinéraire fut le Prophète (psl), ta destination Dieu, jamais sans le Prophète (psl), lui qui t’a placé sous son aile protectrice, qui t’a éloigné de toute avalanche et qui t’a rapproché de ses branches aux mystères étanches.

La légende que tu demeures n’a guère altéré ton humilité, ni dévier ton objectif, te conduisant vers l’obtention de la grâce divine, grade par lequel se fondent les péchés des créatures, le Prophète (psl) au rendez-vous de toutes les liturgies

Ta cohésion avec l’univers, ta maîtrise des sens et de la sonorité des mots puisés dans le coffre-fort de celui pour qui tu avais décidé de dédier toute ton existence, toute ton œuvre, aussi colossale soit-elle, t’ont permis de dompter la nature et ses caprices.

Ô Cheikhoul Khadim,

Ton jour de gloire, les anges retenant leur souffle avaient hissé le drapeau de la félicité à ton honneur, alertant 18 Safar, l’intensité de tes proses ont révélé l’exceptionnelle créature que tu demeures, le champion qui a battu tous les records dans l’art mystique de louer Tā-Hā (psl) avec finesse.

La fine fleur que tu évoques dans tes poésies n’a point été coupée de sa racine, sa sève coule de l’intérieur, tu l’as arrosée avec délicatesse, tu l’as caressée avec adresse. Et ni les rayons du soleil, ni les intempéries ni même les acrobaties du temps n’ont pu la faner, car de ses sources intarissables, ils prennent tous leur énergie

Le monde, à son souffle à l’arrêt, il (psl) a montré son miracle en ta sainte ville, Touba, en ton Magal, le Seigneur intensément exalté, et en toi, penseur universel, décrypteur des pensées complexes, spécialiste des champs hermétiques du savoir, fin connaisseur des arsenaux mystiques,

ô toi Cheikhoul Khadim, nous ne pouvons te dire que MERCI, Merci infiniment Mbacké Balla !

SHASTY
SHEIKH ALASSANE SENE “TARËE YALLAH”