La sortie des rapports 2015-2016-2017 de la cour des comptes ce vendredi 31 janvier 2020 a été débattue dans l’émission LR du Temps sur iradio. Pour en parler, Alassane Samba Diop a reçu Cheikh Ahmed Tidiane Sy, agro-économiste industriel et Idrissa Ba, professeur d’histoire médiévale à l’UCAD.
La retard
Ces trois rapports de la cour des comptes sortis en 2020 posent vraiment problème aux invités de Alassane Samba Diop. Pour Cheikh Ahmed Tidiane Sy, « tout ce temps passé sans que les rapports ne soient publiés, constitue un manquement d’autant que ces rapports sont disponibles annuellement ». Car pour lui, « ces documents, devraient permettre à l’Etat de revoir la réglementation, la procédure mais aussi permettre aux personnes incriminées de répondre de leurs actes ».
Les fautifs
Ces rapports en question, ont soulevé beaucoup de malversations et ont également incriminé beaucoup de personnes au sommet de l’Etat. A cet effet, Pr Idrissa Ba estime que « les fautifs doivent être traduits devant les tribunaux. Si une personne a été épinglée je pense qu’on devrait la sanctionner mais il faudrait que cette faute soit bien établie ».
L’auto-saisine du procureur
Dans le même registre, son co-débatteur et membre de la famille religieuse de Tivaouane en appelle l’auto-saisine du procureur. » Dans les grandes démocraties, si des scandales, comme ceux révélés par la Cour des comptes, sont dévoilés, soit le procureur s’auto-saisit, soit ce sont les citoyens qui, spontanément, sortent dans la rue parce qu’ils ont été formés et formatés pour s’acquitter de leur devoir et se battre », martèle Cheikh Ahmed Tidiane Sy.