Ne pas chavirer sous la tempête. Attaquées par l’opposition pour sa gestion de la crise sanitaire, et alors que l’opinion semble exprimer une lassitude croissante à l’égard des restrictions imposées, nos autorités sont, pourrait-on dire,  sur une ligne de crête.

En tous les cas, selon des informations fiables , il ressort que “rien ne change, allusion faite aux mesures restrictives”. Du moins, jusqu’au moment où ses lignes sont écrites.

Pour la gouverne de ceux qui n’ont pas suivi le train de l’actualité, quelques jours après l’instauration de l’état d’urgence assorti du couvre-feu, un arrêté signé par le ministre de l’Intérieur Antoine Felix Abdoulaye Diom a  interdit tous les rassemblements sur la voie publique jusqu’au 17 janvier 2021 entre Dakar et Thiès. “Cette mesure, arrivée à date échue, sera prolongée, du moins sauf revirement” nous souffle une source jusqu’ici fiable

Le “premier limier du Sénégal” (Diom) a également interdit toutes les réunions publiques et privées, y compris les mariages et les baptêmes. Le ministère des transports a, lui, restreint la fréquentation des transports en commun.

Pour rappel, le chef de l’Etat du Sénégal, Macky Sall, a déclaré mardi 5 janvier 2021 l’état d’urgence pour faire face à la flambée des nouvelles contaminations au coronavirus enregistrée dans certaines régions du pays.

À compter du mercredi 6 Janvier dernier, un couvre-feu est en vigueur dans la capitale Dakar et Thiès, où une grande partie des infections ont été signalées. Le port du masque est, depuis lors, obligatoire et les larges rassemblements interdits.

Cette décision intervient six mois après qu’un premier état d’urgence a été levé dans l’espoir de relancer une économie durement affectée par les restrictions sanitaires lors de la première vague de l’épidémie.

Depuis le début de la crise sanitaire, le Sénégal a fait état de  23 028  cas positifs à la covid-19 dont 19 224  guéris, 515 morts, 1 évacué et seulement 3288 personnes sont encore sous traitement.