Après celui de Pfizer/BioNTech, c’est le deuxième vaccin auquel l’EMA, le régulateur européen, accorde son autorisation pour une utilisation dans l’UE.

Les campagnes vaccinales entreprises par les États membres de l’Union européenne vont pouvoir franchir un nouveau palier. Mercredi 6 janvier, l’Agence européenne des médicaments (EMA) a donné son feu vert au vaccin du laboratoire américain Moderna contre le coronavirus, le deuxième vaccin auquel elle donne son accord pour une utilisation dans l’Union européenne.

« L’EMA a recommandé d’accorder une autorisation conditionnelle de mise sur le marché pour le vaccin contre le Covid-19 de Moderna pour prévenir la maladie chez les personnes âgées de plus de 18 ans », selon un communiqué de l’autorité européenne de régulation pour les médicaments, basée à Amsterdam.

Une première réunion avait été avancée à lundi

« Ce vaccin nous fournit un autre outil pour surmonter l’urgence actuelle », assure la directrice générale de l’EMA, Emer Cooke, citée par le communiqué. L’agence avait autorisé le 21 décembre un premier vaccin, celui de l’alliance de l’américain Pfizer et de l’allemand BioNTech. « Le fait d’avoir cette deuxième recommandation positive pour un vaccin moins d’un an après que l’OMS a déclaré la pandémie témoigne des efforts et de l’engagement de tous ceux qui sont impliqués », a poursuivi Mme Cooke.

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a déclaré, pour sa part, qu’il s’agissait « de bonnes nouvelles pour nos efforts d’offrir aux Européens davantage de vaccins contre la maladie Covid-19 ». Les pays de l’UE ont fait pression sur l’EMA pour qu’elle donne son feu vert au vaccin de Moderna au moment où la pandémie fait rage en Europe. L’EMA avait tenu, sans parvenir à une décision, une première réunion lundi qui avait été avancée alors qu’elle était initialement prévue le 12 janvier. L’agence avait indiqué, mardi, que ses experts « travaillent dur pour clarifier toutes les questions en suspens avec l’entreprise » qui produit le vaccin.
Avec L’AFP