La grotte de Hira en Arabie, c’est à cet endroit précis que le Prophète Mouhammad (SAW) lors de ses 40 ans, rencontra l’Ange Jibril. Une rencontre qui annonça le début de Sa prophétie et de Sa mission qui s’étala sur 23 ans.

Comme on peut le constater dans la vidéo qui accompagne cet article, la grotte de Hira fait l’objet d’un nettoyage et d’une réfection particulière.

Des travaux de nettoyage en vue de potentielles visites touristiques religieuses sur les différents sites religieux et historiques du pays.

C’est pour nous l’occasion de revenir sur les tenants et les aboutissants de la révélation qui a apporté au monde et à l’humanité toute entière le salut à celui où celle qui de plein gré accepte ce Message universel.

C’est lors d’une nuit du mois de Ramadan de l’an 610, que le Prophète Mohammad (SAW) a reçu, alors qu’il était en retraite spirituelle dans la grotte de Hira, la visite de l’ange Gabriel qui lui apporta la première révélation.
Le Prophète (SAW) avait pour habitude de s’y rendre pour y méditer, et ce avant même la révélation
Et c’est dans le silence de la nuit, que le Prophète (SAW) perçut une présence, une présence atypique …

Mais qui mieux que ‘Aïcha (RA), la mère des Croyants, pour nous conter ce fabuleux récit.

Elle (RA) raconte :

« La Révélation débuta chez le Prophète par de pieuses visions qu’il avait pendant son sommeil. Pas une seule de ces visions ne lui apparut sinon avec une clarté semblable à celle de l’aurore. Plus tard, il se prit à aimer la retraite. Il se retira alors dans la caverne de Hira, où il se livra au tahannouts, c’est-à-dire à la pratique d’actes d’adoration durant un certain nombre de nuits consécutives, sans qu’il revînt chez lui ; aussi se munissait-il à cet effet de provisions de bouche.

Ensuite il revenait vers Khadîdja et prenait les provisions nécessaires pour une nouvelle retraite. Cela dura jusqu’à ce que la Vérité Lui fût enfin apportée dans cette caverne de Hira.

« L’ange vint alors le trouver et lui dit :
« Lis !
—Je ne suis « point de ceux qui lisent », répondit-il.

L’ange me saisit aussitôt, raconta le Prophète ; Il me pressa au point de me faire perdre toute force et me répéta ce mot :

« Lis !

— Je ne suis point de ceux « qui lisent, » répliquai-je encore.

Pour la troisième fois l’ange me saisit, me pressa au point de m’enlever toute force, puis me lâcha en disant :

« Lis : au nom de ton Seigneur qui a créé. — Il a créé « l’homme de sang coagulé. — Lis : et ton Seigneur est le très « généreux ». [Coran, Sourate 96, versets 1, 2 et 3].

« En possession de ces versets, le coeur tout palpitant, le Prophète rentra chez Khadîdja-bint-Khowaïlid et s’écria : « Enveloppez-moi ! « Enveloppez-moi ! »

On s’empressa de le tenir enveloppé jusqu’au moment où son effroi fut dissipé. Alors, s’adressant à Khadîdja, il la mit au courant de ce qui s’était passé, puis il ajouta : « Ah ! j’ai cru que j’en mourrais ! — Non pas ! répondit Khadîdja.

Certes jamais Dieu ne t’infligera d’affronts ; car tu es uni avec tes proches, tu soutiens les faibles, tu donnes à ceux qui n’ont rien, tu héberges les hôtes et tu secours les victimes des vicissitudes du droit. »

Ensuite Khadîdja emmena Mohamed chez Waraqa-ben-Naufal-ben-Asad-ben-‘Abd-el-‘Ozza. Cet homme, qui était le cousin paternel de Khadîdja, avait embrassé le christianisme aux temps antéislamiques.

Il savait tracer les caractères hébraïques, et avait copié en hébreu toute la partie de l’Évangile que Dieu avait voulu qu’il transcrivit. A cette époque il était âgé et était devenu aveugle :

« Ô mon cousin, lui dit Khadîdja, écoute ce que va te dire le fils de ton frère.

— Ô fils de mon frère, répondit Waraqa, de quoi s’agit-il ? »
Le Prophète raconta alors ce qu’il avait vu
Cet ange, dit Waraqa, c’est le Confident que Dieu a envoyé autrefois à Moïse (Moussa). Plût à Dieu que je fusse jeune en ce moment !

Ah ! Que je voudrais être encore vivant à l’époque où tes concitoyens te banniront !

—Ils me chasseront donc, s’écria le Prophète ?

— Oui, reprit Waraqa.
Jamais un homme n’a apporté ce que tu apportes sans être persécuté !
Si je vis encore ce jour-là, je t’aiderai de toutes mes forces. »

Après cela Waraqa ne tarda pas à mourir, et la Révélation fut interrompue. » …

Après cela la Révélation reprit avec ardeur et continua sans interruption. » [Sahih al Boukhari].