Un scandale financier retentissant éclabousse le Sénégal. Selon *L’Observateur*, le Parquet du Pool Judiciaire Financier (PJF) mène une enquête approfondie sur des transactions suspectes, révélant des soupçons de blanchiment de capitaux. Au cœur de l’affaire : Tahirou Sarr, un influent homme d’affaires sénégalais, dont les flux financiers atteignent 125 milliards de FCFA.

Des transactions intrigantes

Tout débute par un rapport de la Cellule nationale de traitement des informations financières (Centif). Ce document met en lumière un virement initial de 4 milliards de FCFA provenant du Trésor public vers la société *Mega Business Solutions*, dirigée par Sarr. Ces fonds auraient ensuite transité vers d’autres entités, comme *Holding Sofico* et *Sci Diamalaye*, alimentant les soupçons de manipulations financières.

Des justifications sous la loupe

Tahirou Sarr évoque des paiements relatifs à des condamnations judiciaires, mais les incohérences relevées par la Centif jettent le doute. Des virements vers des sociétés liées à des proches de figures politiques, notamment le député Farba Ngom, renforcent les interrogations.

Un réseau complexe de sociétés écrans

Le rapport mentionne également l’utilisation de sociétés écrans pour brouiller les pistes. Des virements massifs non documentés et des paiements notariaux intrigants accentuent les soupçons de détournement de fonds publics.

Un séisme politico-financier

Tahirou Sarr n’est pas encore inculpé, mais cette affaire met en lumière des pratiques financières opaques et soulève des questions sur la gestion des ressources publiques. Le PJF poursuit ses investigations, tandis que l’opinion publique attend des réponses sur ce dossier explosif.

Une affaire à suivre

Alors que les investigations s’intensifient, l’affaire pourrait devenir un tournant dans la lutte contre l’impunité au Sénégal.