L’affectation du Général Souleymane Kandé à New Delhi en tant qu’attaché défense et sécurité a provoqué un vif débat, révélant des tensions au sein de l’État sénégalais. Selon afriqueconfidentielle.com, cette décision s’inscrit dans un contexte de réévaluation des accords de coopération militaire entre le Sénégal et la France, les États-Unis, le Canada et le Royaume-Uni.

Le Premier ministre Ousmane Sonko a demandé une révision de ces accords, potentiellement en vue de leur dénonciation. Cependant, cette initiative a été contestée par plusieurs hauts gradés de l’armée, dont le Général Kandé, qui estiment que ces questions relèvent des prérogatives du Président de la République. En réponse à cette opposition, le Général Kandé a été déplacé à New Delhi, une mesure perçue comme une sanction déguisée.

Le média indique

L’affectation du Général Souleymane Kandé à New Delhi en tant qu’attaché défense et sécurité a suscité un vif débat, mettant en lumière des tensions au sein de l’État sénégalais. Selon afriqueconfidentielle.com, cette décision s’inscrit dans un contexte de réévaluation des accords de coopération militaire avec la France, les États-Unis, le Canada et le Royaume-Uni.

Le Premier ministre Ousmane Sonko a demandé une révision de ces accords, envisageant leur possible dénonciation. Cependant, plusieurs hauts gradés de l’armée, dont le Général Kandé, estiment que cette initiative relève des prérogatives du Président de la République et non du Premier ministre. En conséquence, le Général Kandé a été déplacé à New Delhi, une mesure interprétée comme une sanction.

Le média rapporte également que l’élargissement de la liste des accords à annuler, initialement limitée à la France, est dû aux pressions russes. En échange de la technologie d’écoute et de surveillance Pegasus, refusée par les États-Unis, les Russes auraient exigé la dénonciation des accords militaires avec les puissances occidentales.

Cette situation révèle une possible crise au sommet de l’État, où les désaccords entre les autorités civiles et militaires sur des questions de souveraineté et de politique étrangère pourraient avoir des conséquences profondes pour l’avenir du Sénégal.

Source:Dakaractu