Le président de la République du Sénégal, Macky Sall, lors d’une interview accordée à plusieurs médias le jeudi 22 février 2024, a exprimé son optimisme quant à la participation de toutes les parties prenantes au dialogue qu’il a proposé pour le début de la semaine prochaine, soit le lundi et le mardi. Cette initiative de dialogue, selon le président, vise à discuter de sujets cruciaux liés à l’élection présidentielle à venir, notamment la fixation d’une date pour celle-ci et la gestion de la période post-2 avril, date à laquelle le mandat actuel du président arrive à expiration.
Le chef de l’État a indiqué, en des termes clairs, sa perception de l’engagement des candidats envers ce dialogue. Il a affirmé : « Il me semble que les candidats ont exprimé leur volonté de participer au dialogue. Il y a également les partis politiques (…) A ma connaissance, tous les candidats ont accepté de dialoguer. Il n’y a pas de candidat qui refuse de dialoguer. » Cette déclaration montre une confiance dans la volonté de dialogue des différents acteurs politiques du pays.
Toutefois, cette assertion semble contraster avec la position d’une grande partie de l’opposition, laquelle a publiquement annoncé son intention de boycotter le dialogue initié par le président Sall. En effet, un collectif de 16 candidats sur 19, s’identifiant sous le nom de FC 25, a clairement exprimé son refus de participer à ce dialogue. Les raisons de ce refus résident principalement dans les termes de référence du dialogue proposé par le président, jugés insuffisants ou inappropriés par ces opposants. Les candidats de FC 25 exigent que le président se concentre uniquement sur la fixation d’une date pour l’élection présidentielle avant le 2 avril, évitant ainsi les incertitudes concernant la gestion de la période suivant cette date limite.