Le Président Macky Sall a reçu mercredi 24 janvier le collectif des candidats recalés à la Présidentielle du 25 février. Ils ont exposé, entre autres, les manquements constatés lors des parrainages, les détenus politiques… Focus sur ce tout ce qui a été dit et retenu, au cours de cette audience. 

Les recalés au parrainage ont exprimé leurs plaintes et complaintes au chef de l’Etat liées aux « manquements graves constatés » dans le contrôle du parrainage par le Conseil constitutionnel.

D’emblée, les camarades de Alioune Sarr, demandant des corrections illico presto, ont incriminé le logiciel du Conseil constitutionnel, à l’origine de leurs déboires. A en croire le porte parole des recalés, un  million d’lecteurs non identifiés sur le fichier, risque de ne point voter,  le 25 février prochain.

Les recalés ont aussi demandé la mise à disposition du fichier électoral à tous les candidats.

Dans la foulée, le cas du candidat Bassirou Diomaye Faye en prison a été évoqué pour qu’il lui soit accordé une liberté provisoire, afin de battre campagne, à l’instar de se pairs.

Les dossiers Ousmane Sonko, en prison, et radié des listes électorales,  et Karim Wade, écarté de la Présidentielle, et dont le parti, le Pds, est auteur d’avancées démocratiques significatives, qui font le tiers des députés de l’Assemblée nationale, ont été déposés sur la table du Président Macky Sall, pour un traitement diligent.

Et sur toutes ces questions prégnantes, éclaire Babacar Gaye, coordonnateur des recalés, le Président Macky Sall reconnait qu’il y a des problèmes sur le contrôle des parrainages, et cela, dit-il,  pouvait aller autrement, même si ses moyens sont limités pour légiférer.

Entre autres, pour les détenus, le chef de l’Etat a promis d’instruire le Garde des Sceaux, ministre de la Justice, de ne point s’opposer aux demandes de libertés provisoires.

Sur d’autres points, le Président Sall dit réserver sa réponse, promettant de répondre dans les prochains jours…