Le khalife général des mourides a décidé de mettre fin à l’anarchie dans l’implantation des daaras à Touba. Le cas Serigne Khadim Mbacké, maitre coranique au quartier Keur Ngol, accusé de viol sur une trentaine de filles, aurait dicté une telle mesure. Serigne Mountakha Mbacké, dans une déclaration diffusée sur la chaîne de télévision Al Mouridiyya, siffle la fin de la récréation.
« Toute personne qui a choisi de venir habiter ici doit savoir que cette cité obéit à des règles auxquelles il faudra se conformer. Ceux qui veulent enseigner doivent au préalable connaître les enseignements et la philosophie du Cheikh qui sont en droite ligne avec les préceptes de l’Islam. Je donne Ndigël pour que les gens se conforment aux enseignements du fondateur de la confrérie. Ici, notre référence est Serigne Touba et son héritage nous suffit largement », a dit le khalife.
« Toute personne qui a choisi de venir habiter ici doit savoir que cette cité obéit à des règles auxquelles il faudra se conformer. Ceux qui veulent enseigner doivent au préalable connaître les enseignements et la philosophie du Cheikh qui sont en droite ligne avec les préceptes de l’Islam. Je donne Ndigël pour que les gens se conforment aux enseignements du fondateur de la confrérie. Ici, notre référence est Serigne Touba et son héritage nous suffit largement », a dit le khalife.
Qui prévient qu’il n’y aura pas de dérogation et cette directive s’impose à tous.
Sérigne Mountakha Mbacké appelle à réorganiser les écoles coraniques qui « pullulent comme des champignons ».
Sur l’ouverture des mosquées également, le marabout a rappelé qu’« une mosquée répond à des exigences et des critères. J’attache du prix aux respects de ces prescriptions. Je ne transigerais pas. Gare aux contrevenants ! », a-t-il averti.