Le bataille contre le 3e mandat est désormais derrière nous pour le moment. C’était, il faut le reconnaître, 50% des combats politiques menés ces dernières années. Une lutte que nous avons su mener avec toute la détermination et l’engagement nécessaires. Vous avez été nombreux à vous procurer plus de deux millions de cartons rouges, oui «deff na effet ». Nous avons visité et sensibilisé les familles religieuses et coutumières sur les dangers encourus. Ça aussi «deff na effet»
Le mérite revient à tous les Sénégalais qui se sont mobilisés lors des manifestations de toute l’opposition réunie. Le Président Macky Sall a été contraint de respecter la constitution, pour le triomphe de la démocratie.
Maintenant, l’autre manche, c’est de l’obliger à organiser une élection présidentielle inclusive et libérer tous les prisonniers politiques. Nous devons rester unis et très vigilants, à l’écoute des sénégalais de tous bords.
Désormais, il urge de mettre le pays au travail et pour ce faire, après la Présidentielle de 2024, j’opterai pour la rationalisation du calendrier électoral. C’est aujourd’hui une nécessité si nous voulons nous concentrer sur les énormes chantiers qui nous attendent afin de soulager la souffrance des sénégalais. En juillet 2024, les élections législatives et locales devront être couplées. Ce qui permettra aux gouvernants que nous serons, de travailler sur la relance économique avec des orientations efficaces et réalisables en un temps record. Pour déboulonner ce régime de Benno, l’opposition sérieuse à l’impérieuse obligation de s’unir au minimum en deux grands blocs, mutualiser les actions pour construire un appareil électoral, capable de sécuriser le vote. Allons à la rencontre des électeurs avec des propositions programmatiques sérieuses pour sortir le pays de ce désarroi et enfin libérer la jeunesse de ce goulot d’étranglement qu’est la problématique de l’emploi.
Depuis 1960, les pouvoirs qui se sont succédés n’ont su prendre les bonnes orientations pour mettre le Sénégal sur la voie du développement. Tous ont choisi la dépendance comme mode de fonctionnement et le biberonnage par des systèmes de financements trompe l’œil. Pour sa part, le Président Macky Sall a lancé de grands travaux, certes ambitieux, mais qui ne cadrent pas avec les besoins des grandes masses. Durant ces deux mandats, les politiques appliquées par les Premiers ministres Amadou Ba et Boune Abdullah Dione ont oublié de mettre l’homo-sengalensis au centre de leurs priorités. La qualité de vie s’est tellement détériorée que le Sénégal a perdu plusieurs points sur le classement IDH 2022. Sur l’impertinence des choix et des priorités, un BRT dans des quartiers inondés, un TER, alors que le prix de l’abonnement mensuel est au dessus du smic. Un Sénégal ou près 70 % des emplois dans le secteur informel sont très précaires et vulnérables.
2024, doit être le moment des grandes réformes. Une refondation des fondamentaux de notre système judiciaire est aujourd’hui plus qu’une demande sociale. La reddition des comptes, au vu des nombreux scandales durant le règne de Benno et les détournements, mettra un terme définitivement au pillage de nos deniers.
2024, sera un tournant décisif pour la jeunesse et le moment rêvé pour envoyer à la retraite cette vieille caste de politiciens-dealers professionnels au service de la France depuis toujours.
2024, sera un nouveau départ pour les Sénégalais et l’occasion de mettre un terme à la mauvaise politique appliquée depuis 12 ans. Cette option médiocre et productrice de pauvreté, a favorisé les multinationales au détriment des entreprises locales.
Bon vent à Macky Sall pour sa nouvelle vie après 2024. C’est fini son Sénégal de tous, pour tous…qui reste un slogan creux et dévastateur.
Maintenant, bâtissons un Sénégal avec les sénégalais et pour les sénégalais d’abord.
2024, Tekki Jotna pour la jeunesse.
Bougane Guéye Dany
Candidat à la présidentielle 2024