Le ministre de l’Intérieur, Antoine Félix Diome, a annoncé mardi la décision du chef de l’Etat de mettre en place une police des mobilités pour protéger les ouvrages du BRT (bus rapid transit).
« J’aimerai apporter certaines précisions relativement aux aspects sécuritaires. […]. D’ores et déjà je puis annoncer que le chef de l’Etat a décidé de la mise en place d’une police des mobilités’’, a-t-il dit.
Le ministre de l’Intérieur accompagnait le Premier ministre qui effectuait une visite des chantiers du BRT après les dégradations occasionnés par les dernières manifestations.
Le ministre des Infrastructures, Mansour Faye, les directeurs de l’Agéroutes, du CETUD er les autorités administratives ont également pris part à cette visite.
Cette police sera ”dédiée spécifiquement aux BRT”, a dit Antoine Félix Diome. ”Ce sera une compagnie spéciale comme nous l’avons vu pour le TER qui s’occupera exclusivement de protéger les passagers mais également les bus ainsi que les différentes infrastructures liées au BRT’”, a-t-il précisé.
Antoine Félix Diome a annoncé que des mesures idoines seront prises au préalable dans l’urgence pour la protection des travaux en cours.
Le ministre des Infrastructures, Mansour Faye, est revenu sur l’ampleur des dégâts enregistrés sur les stations.
”Le constat a été général. Dix neuf stations sur vingt trois ont été vandalisées. Des systèmes de billettiques détruits, toutes la signalisation le long du corridor détruite. Au niveau des stations, il n’y a plus de vitrage. Aujourd’hui, les équipes de Agéroutes et Cetud sont en train de faire l’évaluation avec les huissiers commis à cet effet pour donner exactement le coût des dommages subis”, a-t-il indiqué.
Avec APS