Dakar s’est réveillée vendredi constatant un dispositif sécuritaire impressionnant. Pas un pas, dans le périmètre Fass, Médina, Gueule-Tapée, Grand-Dakar, sans trébucher sur un homme de tenue. Ce que réclament les populations contre le banditisme et conducteurs malsains. 

Venues aux nouvelles, les populations se sont renseignées sur cette présence massive de gendarmes, de policiers, à tout bout de rue, chaque intersection, chaque axe stratégique de la capitale.

La manif de la coalition de l’opposition, Yewwi Askan Wi, à la place de la Nation, interdite par le préfet de Dakar, à l’origine.

Pourtant, les organisateurs avaient, la veille pris acte et remis leur manif, pour la semaine prochaine dans un autre coin de Dakar.

Dans certaines zones, il fallait faire de grands détours pour cause de rues et ruelles fermées aux usagers. Créant ainsi une psychose chez la population qui croyait venir une émeute.

Comme il n’y avait rien à signaler, gendarmes et policiers, durant toute la journée et la soirée, ont procédé au réglage de la circulation, évitant les embouteillage.

C’est là où il y a satisfaction côté usagers qui ont vaqué librement à leurs occupations, sans rencontrer d’actes d’indiscipline de ces chauffards qui dictent d’habitude leurs lois sur les routes de la capitale.

Un tel dispositif sécuritaire, les populations en redemandent contre les malfrats qui squattent les quartiers de Dakar. Même si, comme le dit un adage wolof, « Dou chaque jour la bay di ray nak ».