Le rôle de la presse est de donner des informations justes et équilibrées. Mais aujourd’hui, certaines entreprises de presse se sont détournées de cette voie. Ils sont, désormais, alliés au pouvoir ou à l’opposition. C’est la raison pour laquelle on doute de la crédibilité de certains journalistes.
Quand on est journaliste, on doit refuser de se laisser manipuler par le pouvoir ou l’opposition. L’appartenance politique, ethnique, religieuse et confrérique ne doit interférer dans le travail journalistique. Le journaliste doit relater les faits tels qu’ils sont car “les faits sont sacrés”. L’éthique et la déontologie doivent rester maître dans ce métier.
Le journalisme est un métier qui se veut honorable, responsable, respectable et noble. Un journaliste peut être dans un parti mais son appartenance politique ne doit se manifester dans son travail. Quand on se réclame la voix des sans voix, on doit être une personne impersonnelle.
Le journalisme est un métier complexe, au moindre faux-pas, la presse peut faire sombrer le pays dans la violence. On a vu ce qui s’est passé au Rwanda avec la radio des mille-collines. Malheureusement au Sénégal on a nos médias “mille-collines”.
La presse est un sac à paroles. Les journalistes sont les historiens du présent. Ils informent le peuple. Réclamer la liberté de la presse c’est bien mais connaître ses devoirs est encore mieux. Car les journalistes devraient avoir honte d’être le bras armé d’hommes politiques qui ne se soucient que de leurs intérêts.
Ndeye Safiatou Ly Sylla (stagiaire) pour Xibaaru