L’Adjudant-chef, Didier Badji, en service en l’inspection Générale d’État et le Sergent Fulbert Sambou de la Direction des Renseignements militaires, n’ont plus fait signe de vie depuis la soirée du samedi 19 novembre. Disparition volontaire ou enlèvement, le mystère est entier sur le sort des deux militaires.
Pour le premier cas de figure, le Colonel de gendarmerie à la retraite, Sangou Faty, estime que les deux individus s’exposent à des sanctions disciplinaires, s’ils ont opté pour un départ volontaire. « Si on trouve qu’ils se sont absentés de façon irrégulière, ils s’exposent à des sanctions administratives. On n’a pas le droit de quitter son travail ne serait-ce que pour quelques heures”, explique-t-il, au micro d’Iradio.Le Colonel Faty relève que les procédures sont bien encadrées dans l’armée pour ce qui concerne les absences. « Il y a ce qu’on appelle l’absence constatée, parce que systématiquement au niveau des forces armées, on fait tous les jours la situation du personnel. C’est au quotidien et ensuite, on établit la situation de ce qu’on appelle la prise d’arme expert. C’est à ce niveau qu’on mentionne ceux qui sont en permission, ceux qui sont hospitalisés. Cela permet d’avoir une vue sur les effectifs qui sont en service », renseigne-t-il.
Le Colonel Faty espère, toutefois, que les deux hommes seront rapidement retrouvés et lancent un appel à toute la Nation. “On souhaite vraiment qu’il y ait la participation de tout le monde, pour aider à les signaler et les retrouver. On espère qu’ils pourront revenir rapidement à leur service ”, a-t-il souligné.
Avec Leral