Ousmane Sonko ne se relèvera pas de sitôt de l’affaire du « sweet beauté » et surtout de la peine qu’il a causée à une jeune fille du nom de Adji Sarr. Aujourd’hui à la veille des locales, Sonko et sa coalition le « Yewwi Askan Wi » ne savent même pas ce qui leur arrive. Les fuites en avant devant les préfectures et les falsifications de documents s’ajoutent à l’absence de la coalition Yewwi Askan Wi dans plus de 100 collectivités Locales.
Au rythme où vont les choses, Ousmane sonko risque de voir rouge au soir du 23 janvier 2022. Sa coalition est en lambeaux et certains cadres sans doute des « patriotes alimentaires » fuient leurs responsabilités devant les préfectures où ils devaient déposer les listes de Yewwi Askan Wi ; d’autres par contre s’évaporent dans la nature laissant la coalition sans candidat dans certaines zones. C’est ce qui ressort de plusieurs publications de presse.
« Après Djibril Ngom, qui a falsifié les documents de Yewwi Askan Wi pour rendre impossible le dépôt des dossiers de déclaration de candidature, un deuxième cas similaire a eu lieu à Médina Yoro Foula. Lorsque les membres de Yewwi sont allés déposer leurs listes, le mandataire (un militant de Pastef) a subitement disparu. Il est resté introuvable avant d’éteindre son téléphone portable. Le préfet a opposé son veto pour le dépôt de la liste ».
Et aux dernières nouvelles, la liste de Yewwi Askan Wi de Mbour avec à sa tête Me Abdoulaye Tall a été invalidée par la commission chargée de la vérification des listes…
Et si la coalition Yewwi Askan Wi se retrouvent dans plusieurs localités sans liste, cela est dû à la « bêtise » de responsables de Pastef qui ont voulu tout simplement saborder des candidatures qu’ils n’approuvaient pas. Et ce n’est pas tout. Le grand problème, c’est que Sonko n’a pas de militants responsables. Il se retrouve entouré de militants occasionnels qui n’ont aucune responsabilité et qui ne sont pas prêts pour être des dirigeants.
Ces locales vont prouver que Sonko a dupé les Sénégalais en faisant croire que son « Pastef » était un grand parti…Et pourtant son parti avait pris de l’ampleur après les législatives de 2019 et la présidentielle de 2019…mais avec l’affaire du « Sweet beauté », Ousmane Sonko s’est retrouvé avec une avalanche de critiques et de reproches qui ont terni son image politique et sa réputation d’homme pieux. C’est comme si Ousmane sonko pâtissait de la malédiction de Adji Sarr…
« Boudé Meussounio Seuy » (s’il n’a jamais eu de rapports avec moi)
Adji sarr avait défié le leader du Pastef : « Que Ousmane Sonko jure sur le Coran qu’il n’a jamais eu de rapports sexuels avec moi, je ne parle même pas de viol. Je lui demande solennellement, après avoir pris ses ablutions, de dire que je raconte des contre-vérités. Ce jour-là, je vais retirer ma plainte, il faut que la vérité éclate. Que la Justice fasse son travail.»…Mais Ousmane Sonko n’a jamais juré et s’est contenté de s’arcbouter sur la thèse du complot…Et il l’avait déjà dit à Adji Sarr : « Il m’a dit…Si tu racontes ça, les gens diront que c’est un complot contre moi »…
Ce mal ressenti par Adji Sarr et l’arrogance de Sonko ont frappé le Pastef d’anathème…les Sénégalais martyrisent et protègent les victimes. Et Sonko, au-delà de son acte impudique avec Adji Sarr et sa défiance envers l’état, a parsemé sa ligne de défense de 14 morts…mais il ne s’est pas arrêté là. Il a menacé l’état d’une seconde vague plus meurtrière si les accusations à son encontre persistaient. Et cette arrogance, Sonko la paiera lors des Locales et des prochaines législatives.
Ces locales vont marquer le début de la fin du Parti le Pastef qui sortira lessivé et complètement dévasté au soir du 23 janvier 2022. Quand les résultats des urnes vont montrer l’impopularité de Sonko et de ses candidats à travers le Sénégal, les Sénégalais risqueront de voir un leader aux abois crier au complot et jeter encore des jeunes naïfs dans la rue pour brûler et saccager tout sur leur passage…
La rédaction de xibaaru