Situation en Syrie : « Nous suivons avec une extrême inquiétude les événements dramatiques en Syrie. À la suite des négociations entre Bachar al-Assad et un certain nombre de participants au conflit armé en République arabe syrienne, il a décidé de quitter le poste présidentiel et a quitté le pays, donnant des instructions pour un transfert pacifique du pouvoir. La Russie n’a pas participé à ces négociations. Dans le même temps, nous appelons toutes les parties concernées à renoncer fermement à l’usage de la violence et à résoudre tous les problèmes de gouvernance par des moyens politiques. À cet égard, la Fédération de Russie est en contact avec tous les groupes de l’opposition syrienne. Nous appelons au respect des opinions de toutes les forces ethnoconfessionnelles de la société syrienne et soutenons les efforts visant à établir un processus politique inclusif basé sur la résolution 2254 du Conseil de sécurité de l’ONU adoptée à l’unanimité. Nous espérons que ces approches seront prises en compte par l’ONU et tous les acteurs intéressés, notamment dans le cadre de la mise en œuvre de l’initiative du Représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU pour la Syrie, Georg Pedersen, visant à organiser d’urgence des négociations intersyriennes inclusives à Genève. Dans le même temps, toutes les mesures nécessaires sont prises pour assurer la sécurité de nos citoyens en Syrie. Les bases militaires russes en Syrie sont en état d’alerte maximale. Il n’existe actuellement aucune menace sérieuse pour leur sécurité. » Tout est dit. Les russes reconnaissent le lâchage des Assad et reconnaissent qu’ils ont négocié cela avec les rebelles à la condition que leurs bases ne soient pas touchées. Les iraniens ont certainement fait la même chose avec leurs conditions qu’ils ont aussi négociées avec les turcs et les américains. Ils auront peut être plus de mal à l’avouer.